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Catégorie ‘Parkinson’

De l’art pour mieux traiter la maladie de Parkinson

Lundi 19 avril 2010

Qui a dit qu’on ne pouvait pas être un artiste lorsque l’on est atteint de la maladie de Parkinson ? Le professeur Pierre Pollak a expérimenté l’art en parallèle aux traitements médicamenteux de ses patients. Les œuvres réalisées par ces courageux malades de Parkinson sont exposées jusqu’au 6 mai au CHU de Grenoble.

Pr Pierre Pollak - Source de l'image : www.victoires-medecine.comUne émouvante exposition d’œuvres de malades de Parkinson
Le CHU de Grenoble et le musée des sciences médicales ont organisé une grande exposition des œuvres des malades de Parkinson du professeur Pierre Pollak. Cette exposition atypique rassemble des œuvres de peintures, sculptures ou photographies réalisées par des malades de Parkinson. Ces artistes courageux dévoilent à travers ces œuvres leurs peurs, leurs craintes, leurs aspirations, leurs rêves et leurs désirs. Une manière d’affronter dignement la maladie de Parkinson et de faire partager ce moment difficile aux autres personnes. Car l’art relie les hommes entre eux, qu’ils soient malades ou non, atteints de Parkinson ou non, et permet de communiquer et d’exprimer des choses que l’on ne peut pas forcément toujours dire avec des mots. Une exposition sensible, riche, douloureuse et tendre. A aller voir, admirer, ressentir et comprendre, seul ou en famille, sans plus attendre. Jusqu’au 6 mai au CHU de Grenoble.

Une thérapie génique pour guérir la Maladie de Parkinson ?

Mardi 17 novembre 2009

Des chercheurs français ont mis au point une trithérapie génique pour traiter la maladie de Parkinson dont les résultats semblent prometteurs. Tous les sujets traités lors de l’étude ont montré une amélioration de leurs facultés motrices.

Une thérapie génique pour guérir la Maladie de Parkinson ? - Source de l'image: http://francais.mcgill.caUne trithérapie génique expérimentée sur des macaques

La maladie de Parkinson est caractérisée par la destruction des cellules responsables de la fabrication de dopamine. Le manque de dopamine cause chez le malade une série de symptômes tels que raideur des muscles et tremblements. Les chercheurs Stéphane Palfi et Béchir Jarraya, neurochirurgiens à l’hôpital Henri-Mondor de Créteil et membres du MIRCen de Fontenay-aux-Roses (Molecular Imaging Research Center, CEA/CNRS), ont publié cette semaine dans le « Science Translational Medicine » les résultats d’une étude portant sur une thérapie génique pour lutter contre la maladie de Parkinson. Leur technique a consisté à injecter un cocktail de trois gènes capables de fabriquer de la dopamine dans le cerveau de singes rendus parkinsoniens par l’injection d’une toxine. Les résultats de ce test ont été plus qu’encourageants. En effet, dans la période de quatre à six semaines qui a suivi l’injection de ces gènes, près de 80% des macaques traités ont montré une amélioration de leur motricité. Les effets observés suite à l’injection de ces gènes se sont avérés stables dans les 12 mois qui ont suivi l’expérience. Autre signe positif, ce traitement n’a pas généré d’effets secondaires contrairement aux médicaments actuellement prescrits contre les symptômes de la maladie de Parkinson.

Vers le lancement de tests sur l’homme
Un premier essai sur l’homme a été mené au CHU Henri Mondor sur quelques patients atteints d’une forme avancée de la maladie de Parkinson. Dans les mois qui ont suivi l’expérience, la motricité des malades s’est améliorée. Il semblerait, par ailleurs, que les personnes traitées aient montré, en général, une bonne tolérance au traitement.
Tous ces éléments devraient conduire, dans un avenir proche, à une phase d’essai clinique qui devrait d’abord être effectuée sur une douzaine de malades puis à plus grande échelle. Si la thérapie génique montre des résultats concluants, il se pourrait que de nouveaux traitements contre la maladie de parkinson voient le jour. Ces derniers pourraient comprendre un mélange de gènes permettant la création de dopamine et favorisant la protection des neurones.

L’écharpe du coeur contre la maladie de Parkinson

Lundi 19 octobre 2009

C’était le défi que s’était lancé Marie Claire Leguery en décembre 2008, utiliser plus de 58 kilomètres de laine, soit la distance entre Morlaix et Brest, pour tricoter une écharpe. Ce challenge devait lui permettre de récolter des fonds pour la lutte contre la maladie de Parkinson.

L’écharpe du cÅ“ur contre la maladie de Parkinson - Source de l'image:http://www.brest.maville.comAprès avoir terminé son ouvrage, Marie Claire Leguery a donc organisé une loterie dont le but était de faire deviner le poids de cette écharpe. Cette loterie, organisée le 6 septembre, lui a permis de récolter  près de 250 euros aussitôt reversés aux organismes de lutte contre la maladie de Parkinson.
Marie-Claire Leguery connue dans son lotissement de la Boissière à Morlaix pour sa bonne humeur et sa générosité a récupéré auprès d’organisations caritatives la laine qui lui a permis de tricoter cette écharpe qui mesure plus de 307 mètres et pèse plus de 26 kilos.
Ce cache col aux dimensions hors normes sera divisé en plusieurs petites écharpes multicolores qui seront distribuées aux enfants du quartier de la Boissière.

Parkinson: Impossible de mentir !

Mardi 21 juillet 2009

Selon une étude récente publiée dans le magazine scientifique « Brain », les patients atteints de la maladie de Parkinson ne sauraient mentir, une qualité que les médecins traitants avaient remarquée. Mais seulement, ce n’est pas volontaire… Explications.

La sincérité selon Parkinson
Les médecins le savent : les personnes souffrant de la maladie de Parkinson ont un comportement particulièrement sincère. L’étude en question s’est alors intéressée à ce phénomène: cette sincérité serait-elle un simple trait de caractère ou plutôt une conséquence de la dégénérescence cérébrale ?

L’explication scientifique
Quand une personne ment, il se trouve qu’une certaine partie du cerveau réagit. Il s’agit du cortex préfrontal. Or, dans le cas des personnes atteintes par la maladie de Parkinson, celui-ci ne réagit pas ! Ces personnes ont donc du mal à mentir, pour la simple raison qu’elles n’en ont plus la capacité cérébrale. Pour réaliser cette expérience, les patients étaient obligés de raconter un mensonge sous le scanner. L’étude des images du cerveau a démontré le lien entre cette incapacité à mentir et le non-fonctionnement du cortex préfrontal.

Un nouveau symptôme
Ainsi, outre les tremblements physiques bien connus des malades de Parkinson, la maladie développerait donc un autre symptôme, celui de la sincérité. Cette étude nous donne ainsi plus d’informations sur les dysfonctionnements liés à cette maladie neurodégénérative mais permet aussi d’apporter un éclairage nouveau sur les fonctions du cerveau qu’elle touche. Affaire à suivre…

Lancement d’une campagne d’information sur Parkinson

Mardi 14 juillet 2009

« Life With Parkinson’s », tel est le titre d’une campagne d’information internationale lancée officiellement le 8 juin 2009. Destinée à améliorer la connaissance de la maladie de Parkinson, cette campagne ambitieuse sera diffusée en dix langues dans toute l’Europe.

Lancement d’une campagne d’information sur ParkinsonParkinson, une maladie mal connue du public
Un récent sondage réalisé auprès de 5000 européens démontre que la plupart ne connaissent pas suffisamment bien la maladie de Parkinson. Par exemple, plus de 50% ne savent pas que les premiers symptômes de cette maladie sont des troubles neurologiques affectant les mouvements. De ce fait, il ne leur viendrait pas à l’idée de consulter leur médecin pour bénéficier d’un diagnostic et d’un traitement précoces… La maladie de Parkinson, qui provoque en général une altération des capacités motrices et d’élocution du patient, est pourtant la seconde maladie neurodégénérative la plus courante, après Alzheimer. En 2007, on pouvait compter presque 1,5 millions de personnes atteintes aux États-Unis, au Japon, en France, en Allemagne, en Italie, en Espagne et au Royaume-Uni…

Une campagne d’information au niveau européen
Pour mieux informer et sensibiliser le public à cette maladie, l’ European Parkinson’s Disease Association (EPDA) - Association européenne contre la maladie de Parkinson- a donc élaboré une campagne multilingue de prise de conscience de ce fléau. Les langues ciblées sont les suivantes : anglais, français, allemand, grec, italien, norvégien, roumain, espagnol, suédois et turc. « Life with Parkinson’s » (vivre avec la maladie de Parkinson) a pour but d’améliorer la compréhension de tous les aspects de la maladie de Parkinson et concerne tout un chacun : les personnes malades, leurs familles et leurs amis, les professionnels de la santé, les décideurs… Elle devrait permettre au public d’identifier facilement les symptômes et donc de recourir à un avis médical le plus tôt possible. Tout cela pour « retarder la progression de la maladie et préserver plus longtemps une bonne qualité de vie ».