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Catégorie ‘Alzheimer’

Un nouveau vaccin contre Alzheimer à l’essai

Vendredi 6 août 2010

L’espoir de millions de malades d’Alzheimer se concentre sur la mise au point d’un vaccin, capable d’enrayer la maladie. Les scientifiques ont testé il y a bientôt dix ans un premier vaccin contre Alzheimer. Malheureusement, le bénéfice thérapeutique du produit n’a pas été démontré, conduisant ainsi à l’arrêt des tests. Cependant, les chercheurs ont tiré les leçons de cet échec et ont achevé une première phase d’essais concluants sur des malades d’Alzheimer de six pays européens.

Un nouveau vaccin contre Alzheimer à l’essai - Source de l'image : http://www.lefigaro.fr/Un vaccin amélioré contre Alzheimer
Le vaccin contre Alzheimer est destiné à détruire le peptide beta-amyloïde s’accumulant dans le cerveau du malade, par la production d’un anticorps s’attaquant aux acides aminés. Ce vaccin fut testé en 2001 sur des malades d’Alzheimer à un stade tardif de la maladie. Leur cerveau, très lésé par Alzheimer, n’a pas répondu au traitement. Par conséquent, cette nouvelle expérience s’applique aujourd’hui à des patients à des phases bien moins avancées. Par ailleurs, le nouveau vaccin s’attaque à seulement 6 acides aminés du peptide beta-amyloïde, contre 42 auparavant. Cette diminution entraînera une meilleure tolérance du système immunitaire à la substance, et donc moins d’effets secondaires pour le malade d’Alzheimer.
Le protocole de recherche inclut 420 patients à travers six pays (Allemagne, Autriche, Croatie, France, République Tchèque, Slovaquie). Il faudra toutefois s’armer de patience avant de découvrir l’impact du vaccin contre Alzheimer puisque les premiers résultats de cette étude seront disponibles en 2012.

Ladignac-le-Long : Bientôt une nouvelle unité Alzheimer

Lundi 5 juillet 2010

La maison de retraite de Ladignac-le-Long dans le Limousin est fière d’annoncer la construction de sa nouvelle unité Alzheimer. Réputé dans la région pour la qualité de ses prestations, l’établissement compte de plus en plus de malades d’Alzheimer. Une prise en charge adaptée à Alzheimer est donc devenue une nécessité.

Ladignac-le-Long : Bientôt une nouvelle unité Alzheimer - Source de l'image : http://www.leberry.fr/S’adapter aux besoins des malades d’Alzheimer
Le médecin coordinateur de la structure, le Dr Gérard Fonmarty, explique que les besoins des résidents ont changé depuis la création de la structure il y a 25 ans. La proportion de malades d’Alzheimer et d’autres troubles cognitifs ayant beaucoup augmenté, une prise en charge spécifique s’est imposée comme une évidence. C’est pourquoi une unité sécurisée, dotée d’espaces de déambulation ouvrira bientôt ses portes. Le comité de direction de la maison de retraite a dû choisir parmi les 42 projets présentés suite à l’appel d’offres. Quatorze résidents atteints d’Alzheimer pourront être accueillis, dont douze en pension complète et deux en accueil de jour. A l’occasion de la création de ce nouveau pôle de soins consacré à Alzheimer, des travaux de réfection seront entrepris dans l’ensemble des chambres de la résidence. Malgré un investissement s’élevant à 400 000 euros pour l’ouverture de l’unité Alzheimer, le maire ainsi que la directrice de la maison de retraite se félicitent d’avoir fait le bon choix.

Saint-Amand-Les-Eaux : Nouvelle espace détente pour les malades d’Alzheimer

Lundi 10 mai 2010

On blâme parfois les hôpitaux publics de manquer d’équipements nouvelle génération. A tort, si l’on découvre la dernière installation de l’hôpital de St-Amand-les-Eaux, dans le Nord. Une pièce évoquant a première vue un spa luxueux, est en fait un ‘’espace Snoezelen’’, c’est-à-dire un lieu de détente destiné à stimuler les sens dans une atmosphère douce et tamisée. Une activité qui contribue au bien-être des malades d’Alzheimer.

Saint-Amand-Les-Eaux : Nouvelle espace détente pour les malades d’Alzheimer - Source de l'image : http://www.capgeris.comDéveloppé dans les années 70 par deux psychologues hollandais, le Snoezelen équipe désormais les locaux de plusieurs maisons de retraite et autres centres gériatriques. Dans ce lieu spécialement aménagé, le patient, accompagné d’un psychomotricien, apprend à se détendre par la stimulation des sens. Un éclairage tamisée aux couleurs changeantes, l’émission d’aromes dans la pièce, ou encore la diffusion musique douce, sont autant de stimulis qui aiguisent les sensations et permettent d’apaiser les angoisses qui habitent fréquemment la personne atteinte d’Alzheimer ou de pathologies apparentées. L’espace de St-Amand propose de coupler ces dispositifs à de la balnéothérapie, afin d’éveiller également le sens du toucher, tout en prodiguant les soins d’hygiène au patient. Ainsi, le malade renoue avec son corps, pour mieux soigner son esprit. Cette forme de thérapie renouvelle également le lien entre le patient et le soignant, comme le signale le médecin coordonnateur, Dr Brigitte Tilmont. Alors, le moment de la toilette devient un instant privilégié.

France Alzheimer se bat pour les malades

Mardi 4 mai 2010

Arlette Meyrieux, la présidente de France Alzheimer, a dernièrement déclaré à l’Élysée que les nouvelles structures Alzheimer prévues par le plan Alzheimer ne suffisait pas à répondre à la forte demande de malades atteints d’Alzheimer. L’association va continuer a se battre pour faire valoir leurs droits. Par la même occasion, l’association souhaite sensibiliser l’opinion publique à la détresse des malades d’Alzheimer.

Arlette Meyrieux - Source de l'image : http://santesolidaireendanger.orgPour une meilleure prise en charge d’Alzheimer
«Prévoir 12 places pour les malades Alzheimer dans les maisons de retraite de 80 lits est inadapté. Dans ces établissements, on dénombre au moins 50 résidents présentant des symptômes caractéristiques de la maladie ! ». Arlette Meyrieux n’a pas mâché ses mots à L’Élysée et en a profité pour remercier l’Etat pour les mesures mises en place par le plan Alzheimer, tel que l’ouverture de nouvelles structures de prise en charge adaptée Alzheimer dans des établissements déjà existants. Mais ce fut surtout l’occasion de rappeler au gouvernement que ces actions s’avèrent insuffisantes! Il est nécessaire de prendre davantage d’initiatives, mieux adaptées à la situation, car les personnes atteintes d’Alzheimer vivant en établissement sont plus nombreuses qu’on ne le pense. Par conséquent, l’ouverture de petites structures ça et là permet peut-être de parer au plus pressé, toutefois c’est du véritable problème de fond dont il faut s’occuper rapidement. Ceci est d’autant plus vrai que le nombre de personnes âgées dépendantes augmente façon notable au fil des années.
Pour en savoir plus : http://www.francealzheimer.org/pages/association/detailActu.php?id=270

Alzheimer: une maladie qui dérange?

Lundi 26 avril 2010

Le Centre psychothérapique de Nancy accueillera Jeudi 29 Avril un colloque unique sur le thème de la place occupée par la personne âgée atteinte d’Alzheimer dans la société. Tourmentés par un contexte économique défavorable, la majorité des individus évolue sans chercher à connaître les personnes âgées souffrant d’Alzheimer, pourtant toujours plus nombreuses. Ce colloque invite à remettre en question ce mode de pensée individualiste à l’aide de diverses conférences et tables rondes, l’objectif étant d’améliorer l’accompagnement et le bien-être des malades d’Alzheimer.

Source de límage: http://media.melty.frLes pouvoirs publics déploient depuis quelques années des efforts de communication importants pour promouvoir la prise en charge des malades d’Alzheimer. Par conséquent, plusieurs interventions seront destinées à faire le point sur l’efficacité des projets d’ores et déjà mis en Å“uvre sur le plan national, et local. D’autres conférences s’attacheront à montrer comment favoriser le projet de vie de la personne âgée atteinte d’Alzheimer, notamment par une meilleure communication entre les professionnels du secteur médico-social, et les aidants familiaux. Enfin, la dernière intervention sera consacrée aux soins spécifiques prodigués à la personne atteinte d’Alzheimer. Pour animer ces conférences, des chercheurs universitaires ainsi que des spécialistes et gériatres ont été invités à prendre la parole. Afin d’enrichir le débat, le public sera également invité à intervenir tout au long des conférences.

Pour tout renseignement sur ce colloque:
Institut de formation des cadres de santé,
Tél: 03-83-92-51-46

Les aidants ralentissent la maladie d’Alzheimer !

Mardi 5 janvier 2010

On avait déjà remarqué l’impact favorable de l’investissement des aidants sur les malades atteints d’Alzheimer. Ce phénomène est confirmé par une étude récente démontrant un lien direct entre la qualité des relations entre le malade et son aidant et le ralentissement de la maladie.

Les aidants ralentissent la maladie d’Alzheimer ! - Source de l'image: http://4.bp.blogspot.com/Des liens affectifs contre le déclin cognitif

Cette étude a été réalisée sur des cas de démence Alzheimer. On a observé sur une durée de six mois l’évolution de la maladie en tenant compte de l’influence des aidants qui accompagnaient les malades. Il s’est avéré que d’autant le degré de proximité et de complicité entre le malade et l’aidant est fort, d’autant le déclin cognitif que provoque la maladie d’Alzheimer est ralenti. Les résultats les plus significatifs provenaient d’ailleurs des couples malade/aidant dont l’aidant était le conjoint du malade. Au vu de cette étude encourageante, l’Etat compte mettre en place des ateliers destinés à renforcer les liens de proximité entre malades et aidants.

Un nouveau scanner pour détecter Alzheimer

Vendredi 1 janvier 2010

Une étude américaine publiée récemment a dévoile l’existence d’un nouveau scanner capable de détecter les premiers signes de la maladie d’Alzheimer de manière plus rapide que ceux déjà existants.

Un nouveau scanner pour détecter Alzheimer - Source de l'image:http://3.bp.blogspot.com Détecter avant pour un meilleur traitement

Ce nouveau scanner américain permettrait de détecter les premiers signes de la maladie d’Alzheimer chez les personnes en bonne santé présentant des pertes de mémoire. Cette nouvelle technique s’appelle “imagerie en tenseur de diffusion” (DTI-MRI en anglais). Si elle permet de détecter la maladie plus tôt que d’habitude, elle permettra aussi de traiter les patients plus tôt, ce qui pourrait améliorer singulièrement les soins donnés aux malades d’Alzheimer et «aider les médecins à mieux faire la différence entre les signes d’un vieillissement normal et les symptômes avant-coureurs d’Alzheimer » d’après Giovanni Carlesimo de l’Université Tor Vergata à Rome. Ce chercheur est un des principaux acteurs de cette recherche. .

Vitamine D, curcumine et Alzheimer

Mardi 1 décembre 2009

Une étude américaine publiée dans le très sérieux journal scientifique « Journal of Alzheimer’s Disease » révèle que l’association vitamine D et curcumine pourrait aider à ralentir la progression de la maladie d’Alzheimer. Explications.

Vitamine D, curcumine et Alzheimer - Source de l'image: http://images.sante-decouverte.comAlzheimer : les effets du curry
Le curry est un mélange d’épices indiennes, dont la couleur jaune est issue d’une épice appelée le « curcuma ». Ce curcuma contient un plolyphénol chimique, la curcumine, dont l’action positive a été prouvée contre la maladie d’Alzheimer. En effet, la curcumine a des propriétés antioxydantes et anti-inflammatoires qui permettent de réduire la production de plaques amyloïdes dans le cerveau des malades.

Le rôle de la vitamine D
Associée à un apport en vitamine D3, l’étude démontre l’augmentation de l’efficacité de la curcumine : les deux substances combinées aideraient le système immunitaire à éliminer les plaques amyloïdes présentes dans le cerveau des personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer. Comment ? en stimulant les macrophages, dont le rôle est d’éliminer ces plaques qui viennent contrecarrer les transmissions neuronales. La vitamine D3 est notamment connue pour son rôle bénéfique sur les os et le système immunitaire. La lumière du soleil la produit.

L’expérience scientifique
Pour arriver à cette conclusion, les chercheurs de l’Université de Californie (Los Angeles) ont pris des échantillons sanguins chez 9 personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer et 3 personnes en santé. Les cellules prélevées ont été incubées avec des protéines bêta-amyloïde, la vitamine D et la curcumine naturelle ou synthétique. Il se trouve que la curcumine de synthèse est plus efficace que celle naturelle, « car elle est absorbée plus rapidement », précise l’étude. Le Dr Milan Fiala, chercheur pilier de cette étude, conclue : «nous espérons que la vitamine D3 et la curcumine, deux nutriments existant dans la nature, offrent de nouvelles possibilités de prévention et de traitement de la maladie d’Alzheimer»…

Alzheimer, une approche innovante de la prise en charge des malades

Mardi 24 novembre 2009

Lors des troisièmes assises régionales de la maladie d’Alzheimer, le conseil général du Tarn a présenté son approche originale de la prise en charge des patients.

Alzheimer, une approche innovante de la prise en charge des malades - Source de l'image:http://ns27721.ovh.netLes assises régionales du Tarn sur la maladie d’Alzheimer ont été l’occasion de rassembler 345 personnes de tous bords concernés par cette pathologie. Médecin, infirmiers, patients ou aidants sont venus débattre des défis occasionnés par l’augmentation constante des malades d’Alzheimer. A cette occasion, Corinne Fresco, responsable du service médico-social « personnes âgées » au sein du conseil général, a présenté la nouvelle approche mise en place par le département. Le Tarn a, en effet, décidé d’expérimenter une méthode originale permettant d’évaluer la souffrance de l’aidant. Le but de cette stratégie est d’élaborer des plans d’aide personnalisés pour chaque personne atteinte de la maladie d’Alzheimer en tenant compte des particularités de chaque cas. L’ensemble des mesures prises par le département devrait permettre d’accompagner et de guider au quotidien les familles touchées par la maladie d’Alzheimer.

Détecter les signes précoces de la maladie d’Alzheimer

Mardi 10 novembre 2009

Une équipe de chercheurs de l’université du Kansas a lancé une étude afin de déterminer des indices qui permettraient de détecter précocement la maladie d’Alzheimer. Ils ont constaté que les signes avant coureur n’étaient pas ceux que l’on croyait.

Détecter les signes précoces de la maladie d’Alzheimer - Source de l'image: http://www.innovationlejournal.frDes signes de la maladie d’Alzheimer décelables des années avant le diagnostic

Le Dr David Johnson et ses collègues de l’université du Kansas se sont penchés sur les signes précurseurs de la maladie d’Alzheimer. Actuellement, les premiers symptômes qui retiennent l’attention du secteur médical sont principalement les amnésies. Or, celles-ci apparaissent lorsque la maladie est déjà déclarée de manière avérée.
Le Docteur Johnson a donc mené une étude qui a permis de mettre en avant d’autres indicateurs qui pourraient être décelé des années avant que n’apparaissent les symptômes menant habituellement à diagnostiquer un Alzheimer.
Leur étude a porté sur 444 personnes dont 134 ont été atteintes de démence. Les résultats des tests effectués sur le groupe observé ont permis de déterminer que les capacités d’orientation commençaient à décliner, en général, trois ans avant la pose d’un diagnostic définitif. Toujours selon les résultats de l’étude, d’autres difficultés deviennent palpables dans les deux ans qui précèdent le diagnostic. En définitive, la difficulté à se repérer sur une carte ou à effectuer un casse tête pourraient être considéré comme les premiers véritables éléments avant coureur de la maladie. Ces signes apparaîtraient en général entre trois et quatre ans avant l’apparition des premiers troubles de la mémoire.

Diagnostiquer toujours plus tôt
Déterminer les premiers signes de la maladie d’Alzheimer est un défi constant pour la médecine. Les traitements actuellement disponibles ont, en effet, tendance à donner de meilleurs résultats lorsque les patients sont traités le plus tôt possible.
Par ailleurs, selon le professeur Jean François Dartigues, neurologue au CHU de Bordeaux, un diagnostic précoce permettrait de mettre en place une thérapie de compensation basée sur la préservation des neurones non atteints par la maladie.
De nombreux médecins laissent actuellement entendre que les progrès dans la connaissance de la maladie et les nouvelles technologies d’imagerie médicale devraient permettre de diagnostiquer des cas d’Alzheimer quatre ans avant l’annonce d’un diagnostic basé sur les symptômes les plus évidents de la maladie.
Certains neurologues ont même suggéré que certains pré-symptômes, tels que des difficultés de concentration, apparaissaient entre six et douze ans avant que la maladie ne soit constatée.
La recherche sur les symptômes précoces de la maladie d’Alzheimer fait partie du plan national mis en place par le gouvernement en 2008.