janvier « 2009 « Blog France - Maison de Retraite
Archive pour janvier 2009

La sécurité des personnes âgées

Mercredi 28 janvier 2009

prefecture-de-police

La Préfecture de Police de Paris vient d’éditer une brochure concernant la sécurité des personnes âgées de plus de 60 ans, dans une optique santé et prévention. Ce guide énumère des conseils pratiques à suivre contre les agressions dont elles pourraient être victimes, chez elles, comme à l’extérieur, et indique les numéros d’urgence.

Se protéger dans la rue
Voici quelques idées que vous trouverez dans ce guide : que vous soyez automobiliste ou piéton, renforcez votre vigilance et respectez la signalisation routière pour éviter les accidents de la route ; protégez-vous des pickpockets en choisissant un sac en bandoulière de petite taille, avec fermetures ; protégez-vous d’un vol au distributeur de billets en téléphonant à Allo Paris Sécurité au 01 42 76 77 77 (24h/24h), un service gratuit d’accompagnement pour vos opérations de change, de retrait ou de dépôt d’argent.

Se protéger à domicile
Le nombre de plaintes pour agressions à domicile ne cesse d’augmenter, d’où l’importance d’être vigilant par rapport aux inconnus qui viendraient taper à votre porte. Protégez-vous des intrus en équipant votre porte d’entrée d’un système de fermeture fiable, d’un judas ou d’un entrebâilleur ; faites installer des barreaux et des volets à vos fenêtres si vous êtes en bas étage ; ayez toujours le numéro de la police sous la main (17) ; si vous avez le moindre doute sur l’identité d’un professionnel (EDF, téléphone…), sans avoir été prévenu de sa visite ou s’il se présente après 18 heures, n’ouvrez surtout pas.

NEURiNFARCT, un logiciel pour lutter contre l’AVC

Lundi 26 janvier 2009

Une nouvelle technique immédiate de détection des risques pouvant suivre un accident vasculaire cérébral vient d’être mise au point par des chercheurs français. NEURiNFARCT, un nouveau logiciel informatique, pourrait ainsi être la solution aux interventions d’urgence.

principe-de-fonctionnement-de-neurifarct

Le problème : traiter l’AVC dans l’urgence
Chaque année en France, ce sont près de 150 000 personnes qui sont victimes d’un accident vasculaire cérébral (AVC) et près des trois quarts en gardent des séquelles. Troisième cause de mortalité, et première cause de handicap de l’adulte, l’ AVC doit être traité extrêmement rapidement (dans les 4 heures) pour limiter au maximum la gravité des conséquences, et donc des séquelles irréversibles.

La solution : NEURiNFARCT
Du nom de NEURiNFARCT, cette nouvelle technique de prédication de l’évolution des infarctus cérébraux vient d’être mise au point grâce au CNRS et au département de Neuroradiologie de l’Hôpital Pitié-Salpêtrière à Paris. Les travaux ont été menés sur 100 patients observés dans les premières heures d’accidents vasculaires cérébraux (AVC). Grâce à une analyse inédite et automatique des radios du cerveau (IRM), le logiciel NEURiNFARCT permet d’estimer l’étendue des tissus exposés au risque d’un infarctus en cours de formation. Ainsi, très rapidement, le neurologue pourra décider du traitement à suivre pour limiter au mieux la progression, et donc éviter des lésions irréversibles.

Des enjeux de taille
Le CNRS précise que « les résultats obtenus avec NEURiNFARCT sont fiables et standardisés car la méthode est quasi-entièrement automatique, ce qui est un avantage certain dans le contexte clinique d’extrême urgence de l’AVC». Ainsi, la prise de décision concernant les traitements existants est accélérée et pourrait diminuer sensiblement les risques de handicap, quand on sait que les personnes handicapées à la suite d’un AVC sont aujourd’hui aussi nombreuses en France que celles atteintes des maladies d’Alzheimer et de Parkinson.

Mise en application de la Réforme des tutelles

Mardi 20 janvier 2009

Moins d’un an après la Loi votée le 5 mars 2007 sur la réforme de la protection juridique des majeurs incapables, un décret paru le 5 décembre dernier vient mettre en application les principes légaux. Le décret est entré en vigueur le 1er janvier 2009.

Pourquoi réformer la tutelle ?
On entend par « protection juridique » la mise sous tutelle, curatelle ou sauvegarde de justice, la différence résident dans le degré d’incapacité de la personne à protéger. La tutelle est la mesure la plus lourde car le tuteur représente le protégé incapable au quotidien. Cela génère bien souvent des tensions avec le tutélaire ou la famille. Les responsabilités du tuteur étant très étendues (responsabilité civile mais aussi pénale !), la Loi lui permet d’agir seul pour les actes courants mais il doit demander l’autorisation au juge des tutelles pour tous les actes importants (signature de contrats…).

Les principales dispositions du décret:
Le décret d’application du 5 décembre 2008 réforme le Code de procédure civile et notamment la compétence territoriale du Juge des tutelles (ce sera celui de la résidence habituelle de la personne à protéger ou celui du domicile du tuteur), ainsi que ses différentes compétences en cas de contentieux entre les parties. La demande d’ouverture d’un dossier de mise sous protection d’un majeur doit comprendre un certificat médical circonstancié, et l’énoncé des faits précis pouvant conduire à la décision.

La mesure la plus importante
Le principal changement est sans doute l’introduction du principe du contradictoire pour un certain nombre de décisions du juge des tutelles. Désormais, la personne à protéger aura son mot à dire, même par la bouche d’un avocat. Par exemple, lors de l’ouverture d’une mesure de protection, le juge des tutelles devra désormais entendre la personne à protéger. L’examen de la requête peut aussi donner lieu à un débat entre les parties, si le juge le décide. De plus, sous certaines conditions, la personne protégée pourra aussi consulter le dossier juridique et médical (et non seulement le requérant). Si un recours est exercé contre la décision du juge, la mise sous protection est alors suspendue en attendant le réexamen de la décision. A noter que toute mesure de protection des majeurs sera limitée systématiquement à 5 ans, et réexaminée.

Un casting en maison de retraite, un album à la clé.

Jeudi 15 janvier 2009

Auvence, qui gère aujourd’hui plus de 15 maisons de retraite dans toute la France, vient de finir le casting du livre évènement « HOBBY ». Véritable révélateur de personnalités, de passions et d’histoires vécues, l’album photos devrait être disponible en janvier 2009.

Un casting en maison de retraite
Attention ! Sourire ! CLAP ! La photo est dans la boîte ! Après des heures de préparation, pomponnage, habillage, les résidents défilent devant la toile neutre qui révèlera les scènes de leurs passions : entre petites touches d’éclairage et accessoires colorées, on découvre des poses de fleuriste, de motard, de touriste, de poète en pleine inspiration…Ces moments forts et ludiques, parfaitement chronométrés par l’équipe de professionnels, resteront gravés dans la mémoire des participants, qui n’ont qu’une hâte : découvrir l’album final !

Des effets thérapeutiques immédiats
Cette démarche artistique inédite, basée sur le principe que « la passion n’a pas d’âge » a conquis tout de suite les 40 participants sélectionnés. Le projet reflète aussi les valeurs mises en avant par le Groupe Auvence : bonheur, liberté, partage. Dans cette dynamique, l’initiative a été une excellente activité de stimulation pour les personnes âgées. Comme le dit le Directeur général d’Auvence, « il faut veiller à rompre la monotonie du quotidien, ça fait partie de la thérapie ». Fierté et enthousiasme, timidité refoulée, fous rires, complicité, autant de sentiments révélés lors des séances photo.

« HOBBY », l’album passion
A la clé de ces séances animées, un livre de photographies haut en couleurs et riche en émotions, dont le titre quelque peu américain « Hobby » donne une touche jeune, originale et contemporaine. Outre la démarche thérapeutique, le but de l’initiative est aussi de donner une autre image des seniors, au travers de leurs passions.
A noter que 200 exemplaires «collectors» seront proposés par Auvence en échange d’une donation à l’Association Les Blouses Roses (organisation d’animations en établissements médicalisés pour distraire les malades et les personnes âgées).

Un trop plein de vies en maison de retraite

Jeudi 15 janvier 2009

Les maisons de retraite ne sont pas très populaires, mais les raisons de cette mauvaise perception sont parfois obscures ou peu fondées. Pour redorer l’image de la maison de retraite, Martine Perron décrit des épisodes de vies vécues au centre de deux établissements qu’elle a dirigées.

Les vies en maison de retraite
Martine Perron est consultante en gérontologie, conférencière et a déjà publié plusieurs livres. « Un trop plein de vies en maison de retraite » est son quatrième livre, publié aux éditions AG&D. Le sujet : donner une nouvelle image de la maison de retraite grâce au témoignage de son auteur, qui a dirigé deux structures pendant 8 ans. Les tranches de vies sont décrites en 148 pages. Elles viennent illustrer le fonctionnement des maison de retraite, les difficultés du quotidien, le travail et le dévouement des équipes de professionnels mais aussi le vécu des résidents à travers des cas réels.

Un plaidoyer pour les maisons de retraite
Pour Martine Perron, les maisons de retraite sont de véritables lieux de vie, et non pas une simple étape avant la fin. Dans une maison de retraite, la personne âgée peut aller jusqu’au bout de son chemin personnel en sécurité, dans la dignité, entourée d’attention et de soins. ” Un trop plein de vies en maison de retraite ” constitue un plaidoyer pour la reconnaissance du travail des professionnels, et témoigne de l’extraordinaire vie qui règne dans ces lieux d’hébergement des seniors.

Pour commander l’ouvrage (20 euros) : www.ag-d.fr ou par mail : contact@ag-d.fr

Le minimum vieillesse à la hausse

Jeudi 15 janvier 2009

Effets de la crise ? Conséquence de la baisse du pouvoir d’achat ? le Président Nicolas Sarkozy a pensé aux revenus de nos aînés. En ce début d’année 2009, il annonce un coup de pouce financier pour les personnes âgées les plus démunies.

Annonce de revalorisation du minimum vieillesse
Quelques jours après le vote définitif du budget de la Sécurité Sociale, le Président de la république s’est exprimé à Compiègne sur la « grande pauvreté ». Il a entre autre indiqué que le « minimum vieillesse serait revalorisé de 6,9% en 2009, pour atteindre +25% d’ici 2012 ». Patience donc…
Nicolas Sarkozy promet également d’augmenter les pensions de reversion à 60% pour les veuves percevant une retraite mensuelle inférieure à 800 euros ; « 600.000 personnes vont bénéficier de 80 euros supplémentaires par mois », comme le souligne le Président.

Seules les personnes seules sont concernées
Petit oubli en effet : Nicolas Sarkozy n’a pas précisé au grand public que la hausse promise du minimum vieillesse (qui est une garantie de ressources pour les retraités n’ayant pas de pension ou ayant trop peu cotisés pour bénéficier d’une retraite suffisante) sera réservée aux personnes seules ;  Ainsi, le minimum vieillesse passera pour elles de 633,12 à 676,81 euros (+43,69 euros). Elle ne concernera pas les couples, pour qui le minimum vieillesse (1.135,78 euros) sera simplement revalorisé sur l’inflation au 1er avril prochain comme les pensions de retraites. De plus, l’augmentation des pensions de réversion ne concerne que les personnes seules de plus de 65 ans.

Un « coup de pouce » bien insuffisant
Peut-on vraiment attendre ces 50 ou 80 euros supplémentaires, alors que d’ici là, le pouvoir d’achat aura encore chuté ? Nicolas Sarkozy a par ailleurs annoncé que 160 millions d’euros seraient alloués à l’amélioration des centres d’hébergement destinés aux personnes sans domicile et que 1.000 nouvelles places d’accueil allaient être créées. Au moins, les plus démunis pourront encore être hébergé par les associations ou faire la queue aux restos du cÅ“ur, car une enveloppe de 20 millions d’euros sera remise en 2009 aux associations qui distribuent de l’aide alimentaire… Il semble donc qu’au lieu d’améliorer le niveau de ressources des seniors, l’aide gouvernementale profite plus aux organismes de soutien. L’Etat ne se serait-il pas trompé de bénéficiaires ?