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Catégorie ‘Alzheimer’

« Mémé m’a oublié », le regard de l’enfant sur la maladie d’Alzheimer

Lundi 2 novembre 2009

« Mémé m’a oublié », le regard de l’enfant sur la maladie d’Alzheimer - Source de l'image: http://www.senioractu.com« Mémé m’a oublié » est un petit livre de 16 pages qui aborde le thème de la maladie d’Alzheimer vue par les yeux d’une petite fille. Tous les dimanches, elle se rend avec toute sa famille chez sa grand-mère. Une mamie qui l’amuse puisqu’elle lui raconte toutes les bêtises que faisait son papa quand il était petit mais qui suscite l’inquiétude de ses parents car elle est désormais atteinte de la maladie de l’oubli.
Un texte à la fois simple, attendrissant et émouvant qui permet aux enfants d’appréhender le thème de la maladie d’Alzheimer sans pour autant sombrer dans le drame. Un livre à conseiller à toutes les personnes qui sont concernées de près ou de loin par cette maladie. Bien que présentés sous un format de livre pour enfants de moins de 30 pages, la lecture de cet ouvrage intéressera toutes les générations. Ils pourront également faire l’objet de discussions entre parents, enfants et ainés.

Mémé m’a oubliée d’Amélie Jalliet
Illustrations : Sylvie Faur
16 pages
Prix : 7 euros

Plus de volontaires pour la maladie d’Alzheimer

Mardi 27 octobre 2009

La recherche médicale sur la maladie d’Alzheimer ne cesse de progresser. Aujourd’hui, pas moins de soixante-dix molécules sont à l’essai de par le monde. Malheureusement, la participation des patients français aux essais reste faible.

Plus de volontaires pour la maladie d’Alzheimer - Source de l'image:http://www.igr.fSelon le professeur Bruno Vellas, directeur du gérontopôle du CHU de Toulouse, sur les 850 000 malades d’Alzheimer en France, seuls 300 participaient aux essais cliniques de médicaments en 2009. Pour le professeur, cela est d’autant plus dommage que ces molécules ont pour objectif de ralentir voire de stopper le processus de la maladie.
Les difficultés à intégrer les patients à ces tests sont souvent liées au fait que les patients eux-mêmes sont rarement demandeurs. Le manque d’information ne pousse pas non plus les familles à en faire la requête.
La participation des malades reste un élément clé de l’ensemble des phases de tests cliniques de nouveaux médicaments. Ces tests permettent de vérifier l’efficacité des molécules afin de pouvoir les lancer sur le marché pour en faire profiter le plus grand nombre.

« Annie, te souviens tu… », le combat d’Annie Girardot…..

Mardi 29 septembre 2009

Elle a tourné avec les plus grands et aujourd’hui, elle ne s’en souvient plus. Le secrétaire d’Annie Girardot livre un récit sans détour et bouleversant sur le lent déclin de l’actrice face à la maladie d’Alzheimer.

« Annie, te souviens tu… », le combat d’Annie Girardot contre la maladie d’Alzheimer raconté par ses proches -Source de l'image:http://s.plurielles.frLe combat d’Annie Girardot contre la maladie d’Alzheimer
Annie Girardot a disparu de la vie publique depuis déjà plusieurs années. Au début de la maladie, elle ne se rappelait plus de ses textes, aujourd’hui, elle ne se rappelle même plus qui elle est.
Les premiers symptômes de la maladie sont apparus en 2000 lorsque l’actrice oublie son texte sur scène, elle joue alors Madame Marguerite, un rôle qu’elle connaît pourtant à la perfection. Sa visite chez un neurologue confirmera les doutes, Annie Girardot est atteinte de la maladie d’Alzheimer. Ce combat qui commence, c’est avant tout celui de ses proches, son secrétaire Léo Bardon et ses filles Valéria et Giulia. Ils s’unissent pour cacher à la comédienne le mal qui la ronge pour la préserver. Ils utiliseront pour cela tous les subterfuges à leur disposition. Ainsi, l’actrice continuera à jouer avec l’aide d’une oreillette trouvant toujours le ton juste malgré un texte qu’elle ne parvient plus à mémoriser.
Elle intégrera une maison de retraite en 2007 lorsque les symptômes deviendront trop invalidants pour continuer son métier. Son secrétaire et ami de toujours décide alors de rendre public le mal dont elle souffre.

Cholestérol, diabète et Alzheimer

Mardi 8 septembre 2009

On soupçonnait déjà les maladies du sang d’être un facteur de risques de développer la maladie d’Alzheimer. Aujourd’hui, la relation entre un taux de cholestérol élevé ou un diabète prononcé et Alzheimer semble se confirmer. Voici un point sur les dernières études :

Cholestérol, diabète et Alzheimer - Source de l'image:http://www.pennhealth.comCholestérol et Alzheimer

Selon une récente étude menée en partenariat entre des chercheurs américains et finlandais, « avoir un taux de cholestérol élevé à la quarantaine augmenterait les risques de développer la maladie d’Alzheimer ». Ces recherches ont été effectuées auprès d’une population représentative de plus de 9.800 personnes âgées de 40 à 45 ans, et observée pendant presque 40 ans ! Sur cet échantillon, 470 cas ont contracté la maladie d’Alzheimer et 130 personnes, une forme de démence vasculaire assimilée. Or, ces personnes ont pour point commun d’avoir développé à partir de 40 ans un taux de cholestérol élevé (plus de 240 milligrammes par décilitre de sang). Statistiquement, elles ont 66 % de risques en plus de développer la maladie d’Alzheimer au cours de leur vie. A souligner que les personnes possédant un taux moyen de cholestérol (entre 200 et 240 mg) courent 52 % plus de risques que celles qui ont un taux inférieur à 200 mg !

Diabète et Alzheimer
Le diabète relève d’un mauvais équilibre glycémique à l’origine de nombreux problèmes de santé. Il augmente notamment les risques de maladies dégénératives d’origine vasculaire comme les néphropathies, les rétinopathies, l’hypertension et l’athérosclérose. De même, son influence néfaste sur l’accélération du vieillissement cérébral ne cesse d’être confirmée par plusieurs études. Par exemple, une étude récente s’est intéressée à la relation entre le déséquilibre glycémique et la dégénérescence cérébrale : l’observation pendant 9 ans de 1250 sujets âgés de plus de 75 ans, sans problème cognitif au départ, mais ayant un taux diabétique important, a permis de définir un lien direct. En effet, 420 sujets ont développé une forme de démence (vasculaire ou Alzheimer) au cours de l’étude.

« Ce qui est bon pour le coeur est aussi bon pour le cerveau »
Rachel Whitmer est chercheur épidémiologiste à l’institut californien Kaiser Permanente. Pour elle, la relation entre un taux de cholestérol élevé et la maladie d’Alzheimer est inquiétante dans le sens où « presque 100 millions d’Américains ont un cholestérol élevé » ! En France, on estime que 25% de la population a aussi un taux de cholestérol trop élevé. Mais, comme elle le dit elle-même : « la bonne nouvelle, c’est que ce qui est bon pour le cÅ“ur est aussi bon pour le cerveau et c’est donc un facteur de risque sur lequel on peut agir tôt en abaissant son taux de cholestérol grâce à un mode de vie plus sain ». Ainsi, soigner son taux de cholestérol ou son diabète par de l’exercice physique et une alimentation équilibrée, c’est en quelque sorte barrer la route à la maladie d’Alzheimer.

Alzheimer: les pays de l’UE doivent unir leurs efforts !

Lundi 24 août 2009

En Europe, plus de 7,3 millions de personnes sont atteintes de la maladie d’Alzheimer. Selon les prévisions, ce chiffre devrait doubler d’ici à 20 ans. Face à ce constat loin d’être optimiste, la Commission européenne de Bruxelles a fait savoir qu’il y avait urgence à mobiliser les efforts pour accélérer la recherche contre la maladie, et ainsi tenter d’endiguer le fléau…

Alzheimer: les pays de l'UE doivent unir leurs efforts ! - Source de l'image : http://www.julienc.euAlzheimer : accélérer la recherche
A Bruxelles, la Commission européenne s’est donc exprimée fermement sur la nécessité des Etats de l’UE « d’unir leurs ressources et leurs investissements » en matière de recherche contre la maladie d’Alzheimer, « au lieu de le faire séparément » ! Aujourd’hui, il n’existe pas de traitement efficace pour déceler ou soigner cette maladie. C’est pourquoi il y a urgence à mobiliser l’ensemble des moyens pour permettre d’accélérer la recherche, « véritable pilier contre la maladie » aux dires du commissaire chargé de la Science et de la Recherche, Janez Potocnik.

Unir les efforts en matière de recherche
Aujourd’hui, il existe de nombreux axes de recherche nationaux : le Plan Alzheimer français, les plans de lutte anglais, irlandais allemand ou italien sont des exemples encouragés par la Commission européenne. Cependant, force est de constater que les efforts sont encore éparpillés. « 85% des dépenses publiques consacrées à la recherche ne font pas l’objet d’une coordination à l’échelle européenne », insiste Janez Potocnik. « Nous invitons donc les Etats à s’engager pour une approche pragmatique de la mise en commun des ressources et des investissements dans la recherche afin de mieux lutter contre la maladie ».

La prise en charge Alzheimer

La maladie d’Alzheimer ne concerne pas seulement les malades. « La maladie concerne également leur entourage. Pour un patient, ce sont trois autres personnes qui doivent assumer la prise en charge », précise la commissaire européenne à la Santé, Androulla Vassiliou. De plus, le coût financier de la prise en charge de la maladie d’Alzheimer représentait 130 milliards d’euros pour les Etats de l’UE en 2005, soit presque 21.000 euros par patient ! On comprend alors encore mieux la mobilisation…

Alzheimer: une maladie infectieuse ?

Mardi 4 août 2009

Dans la série des mystères qui entourent encore la maladie d’Alzheimer, laquelle se propage comme une véritable épidémie, voici qu’une nouvelle étude émet l’hypothèse qu’elle pourrait se transmettre comme une pathologie infectieuse ! Des conclusions scientifiques pour le moins inquiétantes…

Alzheimer : une maladie infectieuse ? - Source de l'image:http://www.expasy.chAlzheimer : une nouvelle étude européenne

Une équipe de recherche européenne basée à Bâle en Suisse, et dirigée par le Professeur Markus Tolnay, a mené des travaux expérimentaux concernant la maladie d’Alzheimer chez la souris. Les conclusions de cette nouvelle hypothèse ont été publiées le 7 juin sur le site de la revue «Nature Cell Biology».

L’expérimentation

La maladie d’Alzheimer est une dégénérescence progressive des neurones cérébraux, qui commence par altérer la mémoire. Le cerveau malade présente deux types de lésions : le développement de « plaques de peptides bêta-amyloïdes » entre les neurones, et la formation interne d’agrégations de protéines “Tau” anormales. D’après l’expérimentation, l’injection de cette protéine Tau dans le cerveau de souris saines entraîne la prolifération de lésions caractéristiques de la maladie d’Alzheimer ! Ainsi, quelques protéines Tau infectant l’intérieur des neurones se propageraient peu à peu dans tout le cortex cérébral après les avoir tué, rendant en cela cette maladie « infectieuse ».

De nouvelles pistes anti-Alzheimer

Cette nouvelle expérimentation vient donc révéler le rôle important et les conséquences graves produites par la protéine Tau dans la progression de la maladie d’Alzheimer. « Cela implique que le suivi de la protéine Tau dans le liquide céphalo-rachidien (dans lequel baignent le cerveau et la moelle épinière) pourrait aider au diagnostic de la maladie. Les espèces toxiques de la protéine pourraient également constituer des cibles thérapeutiques pour une immunothérapie », estime Luc Buée, directeur au CNRS de Lille. Il s’agit donc là de pistes nouvelles pour élucider l’origine de la maladie d’Alzheimer… A suivre !

Quand le sucre accélère le vieillissement…

Lundi 27 juillet 2009

On ne cesse de le répéter : le sucre, c’est mauvais pour la santé ! Surtout quand sa consommation est exagérée… Aujourd’hui, plusieurs études scientifiques nous révèlent que la surconsommation régulière de sucre accélère le vieillissement de l’organisme, mais aussi celui du cerveau. Explications.

Quand le sucre accélère le vieillissement…-Source de l'image: http://www.qctop.com/Seniors : Attention au sucre !
Selon une étude canadienne publiée dans la revue scientifique « PLoS Genetics » (mars 2009), l’excès de sucre dans l’organisme accélèrerait le processus de vieillissement, en excitant l’activité cellulaire. Si les chercheurs de l’Université de Montréal savaient déjà qu’il existait une relation directe entre le vieillissement et l’apport en calories, cette étude vient démontrer la nature de ce  lien : la capacité de la cellule à détecter le sucre détermine sa durée de vie ! En effet, les chercheurs se sont aperçus que des levures modifiées ne comportant pas de gène détecteur du glucose vivaient aussi longtemps que celles ayant un régime faible en glucose. « La durée de vie de la cellule ne dépend pas de son alimentation, mais plutôt de la détection de la nourriture dont elle dispose » : le vieillissement serait donc le processus de transformation cellulaire du sucre en énergie, lié directement aux senseurs de glucose…

L’influence du diabète de type 2
Sur le même thème de la relation processus de vieillissement-consommation de sucre, deux autres études soutiennent que le diabète de type 2 peut augmenter le risque de développer la maladie d’Alzheimer, cette dégénérescence progressive des neurones. Outre les effets néfastes sur le système cardiaque, rénal et oculaire, le diabète, qui se caractérise par un dysfonctionnement du taux de sucre dans le sang, détériore aussi les vaisseaux sanguins qui irriguent le cerveau. C’est ce que démontrent deux études américaines publiées dans le n° 66 de la revue scientifique « Archives of Neurology » (2009).

Deux autres études américaines
Les études menées par des chercheurs de l’Université Wake Forest d’une part, et celles menées par une équipe de l’Université Columbia d’autre part arrivent à la même conclusion : l’activité du cerveau ralentit au fur et à mesure que la quantité de sucre dans le sang augmente ! Après avoir suivi des milliers de diabétiques, et leur avoir fait passer un ensemble de tests cognitifs, les résultats sont probants : à chaque augmentation du taux de sucre dans le sang, on constate une diminution légère de la mémoire. Ainsi, les personnes souffrant de diabète ont plus de chance de voir se développer la maladie d’Alzheimer. A surveiller donc…

A la conquête de l’Everest contre Alzheimer !

Lundi 6 juillet 2009

Gravir l’Everest, le plus haut sommet du monde, pour récolter des fonds au bénéfice de l’association France Alzheimer et pour toutes les personnes malades d’Alzheimer… voici le pari grandiose et un peu fou que lancent Eugène Constant, 41 ans, et sa mère Monique, 63 ans. Résumé de cette aventure exceptionnelle.
A la conquête de l’Everest contre Alzheimer !Une expédition au bout du monde
Entre le Népal et la Chine, dans la magnifique chaîne de l’Himalaya, se dresse, majestueuse, la plus haute montagne du monde, l’Everest. C’est la première fois qu’une mère et son fils ont réalisé conjointement l’exploit qu’est l’ascension des 8 848 mètres d’altitude de l’Everest. A travers le symbole de la corde de sécurité qui les attache et du lien familial fort qui les unit, Eugène et sa mère soulignent « l’implication nécessaire de toutes les générations dans la lutte contre Alzheimer », cet Everest des temps modernes !

France Alzheimer déplace les montagnes…
Grâce à une retransmission Internet en direct du toit du monde, le public a pu suivre jour après jour l’expédition. Images, vidéo, communiqués radio,… le blog de Eugène Constant montrait tout : des paysages magnifiques, la vie dans les abris comme les sentiments et l’état de fatigue de l’aventurier. Le 30 mai 2009, après deux années entières de préparation matérielle, physique et mentale, et deux mois d’expédition, Eugène et sa mère, accompagnés d’une expédition d’alpinistes de plusieurs nationalités, réussissent à atteindre le sommet. L’émotion est à son comble… Leur aventure a permis de servir de support à une campagne d’information du public sur les difficultés vécues par les personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer et sur le combat des familles au quotidien. La récolte de dons a permis d’amasser 4560 euros au profit de l’Association France Alzheimer.

Alzheimer : la réforme des tutelles en pratique

Lundi 29 juin 2009

Le vieillissement de la population mais aussi le développement de la maladie d’Alzheimer conduisent inexorablement à l’augmentation des demandes de mesures de protection. Depuis la réforme des tutelles entrée en vigueur le 1er janvier 2009, la procédure devant le juge des tutelles a été modifiée. Aujourd’hui, comment ça marche ?

Alzheimer : la réforme des tutelles en pratiqueL’augmentation des mesures de protection
C’est sûr, il fallait adapter la loi de 1968 sur les régimes de protection des majeurs incapables à la nouvelle donne sociale, mais surtout alléger les procédures face au nombre de dossiers de plus en plus important. Si le vieillissement de la population est l’une des principales causes de cette évolution (la moitié des dossiers concernent en effet des personnes de plus de 75 ans), il faut aussi prendre en compte le développement de la dépendance, due par exemple à des pathologies de type Alzheimer. Depuis le 1er janvier dernier, la réforme des tutelles vient donc répondre à ces nouvelles nécessités.

Réforme des tutelles : qui est concerné ?
La réforme des tutelles concerne les mesures de protection des majeurs, qui ne sont plus capables, physiquement ou mentalement, d’exprimer leur volonté dans la gestion de leurs affaires courantes. Il s’agit essentiellement de personnes atteintes de pathologies lourdes (Alzheimer, Parkinson, cancers, schizophrénie), de personnes très âgées, d’handicapés ou encore de personnes droguées. Mais la réforme concerne aussi la protection des mineurs dont l’un des parents est décédé.

Ce qui change au niveau de la procédure de saisine du juge des tutelles
Avant le 1er janvier 2009, les hôpitaux, les maisons de retraite et les assistantes sociales pouvaient déposer un dossier de demande d’ouverture d’une protection juridique en saisissant directement le juge des tutelles du Tribunal d’Instance. Aujourd’hui, seuls les membres de la famille ou des personnes « en lien étroit et stable » ainsi que le majeur lui-même peuvent saisir le juge des tutelles. Les professionnels de la santé doivent donc désormais s’adresser au procureur de la République, qui jugera de la nécessité ou non de transférer le dossier au Juge. S’il est saisi, le Juge des tutelles devra alors procéder à des auditions et prononcer son jugement dans un délai de 3 mois. Si une mesure de protection est décidée, le Juge désignera la personne qui sera chargée de la prise en charge du majeur.

Quelles sont les mesures de protection envisageables ?
En pratique, il existe trois mesures différentes, selon le degré de dépendance de la personne concernée. La sauvegarde de justice est une mesure d’urgence, pour les incapacités temporaires. La curatelle est destinée aux personnes qui peuvent gérer seules leurs ressources, mais qui exigent l’assistance d’un curateur pour certains actes modifiant le patrimoine (placements, ventes de biens…). Enfin, la tutelle permet de protéger les personnes jugées totalement “incapables” : tous leurs actes exigent une représentation complète par un tuteur. A noter que depuis la réforme, le droit de vote peut désormais être maintenu pour les personnes sous tutelle.

Prévenir Alzheimer en prenant soin de soi !

Mardi 24 mars 2009

Voici quelques conseils pratiques qui permettraient de prévenir la maladie d’Alzheimer, voire de l’éviter. Le professeur Jean-François Dartigues, coordonnateur du Centre mémoire de ressources et de recherche (CMRR) en Aquitaine, vous propose les cinq règles à connaitre par cÅ“ur !

1. Lutter contre les pathologies cardio-vasculaires
Evitez autant que faire se peut de favoriser l’hypertension, le diabète et les taux de cholestérol élevés en variant votre alimentation, en suivant les traitements adaptés, en arrêtant la consommation excessive d’alcool, de sucre et de graisses animales. « L’arrêt du tabac est également conseillé ».

2. Pratiquer régulièrement une activité physique
Ceci est un impératif pour être en bonne forme physique et mentale. Une marche quotidienne d’une demi-heure suffit, voir même le vélo d’appartement. « L’exercice physique est bénéfique pour le système vasculaire et favorise le fonctionnement des neurones » en aérant le cerveau.

3. Veiller à un bon équilibre alimentaire
« Il faut favoriser les antioxydants (tomates), manger cinq fruits et légumes par jour et consommer des oméga 3, par exemple en mangeant du poisson deux fois par semaine ». Et boire beaucoup.

4. Se motiver !
Avoir des activités stimulantes et un emploi du temps chargé évite la morosité et la déprime ! « Choisissez-vous une activité selon vos goûts et faites vous plaisir ». Echangez, créez, visitez, chantez, jardinez, découvrez,…tout est possible.

5. Cultiver votre équilibre affectif

« Mieux vaut éviter de se fâcher avec ses enfants ou son entourage. Ces situations sont souvent très mal vécues par les personnes âgées. Il n’est pas trop tard pour se réconcilier et changer son mode de vie », conclue le professeur Dartigues.

La pyramide alimentaire