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Archive pour novembre 2009

Le marché de l’assurance-dépendance se développe bien en France

Lundi 30 novembre 2009

Dans le contexte de la prise en charge financière du risque dépendance, la DRESS a établi un document de travail concernant « Les contrats d’assurance dépendance sur le marché français en 2006 ». Après les Etats-Unis, la France occupe la 2ème place pour son large choix de contrats-dépendance, qui  touche près de 3 millions d’assurés !

Le marché de l’assurance-dépendance se développe bien en France - Source de l'image: http://www.news-assurances.comLe marché de l’offre d’assurance-dépendance en France
Dans le contexte actuel de l’éventuelle articulation du Privé et du Public pour financer la prise en charge du risque dépendance, la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (DREES) du ministère de la Santé a établi une étude visant à présenter un « panorama de l’offre d’assurance dépendance en France » et les caractéristiques des contrats proposés face à ce risque incertain mais de plus en plus présent. Le rapport constate que « l’offre de contrats est abondante (34 contrats différents proposés par 20 sociétés) : contrats individuels ou collectifs, à adhésion facultative ou obligatoire, à garantie principale ou complémentaire, couvrant la dépendance totale ou partielle » et qu’elle concerne « 3 millions d’assurés, tous contrats confondus ».

Profil des sociétés et des assurés
D’après les estimations réalisées, 3 millions de personnes seraient couvertes pour la dépendance en 2006. Ce chiffre peut sembler relativement faible par rapport aux 13 millions de français âgés de 60 ans et plus ! De plus, seul un tiers des assurés sont couverts pour le risque viager. Parmi les contrats souscrits auprès des compagnies d’assurance (AGR, AG2R, Groupama, ProBTP, Maaf, AXA…), on compte 900 000 assurés par contrats individuels ou à adhésion facultative ; 800 000 assurés par contrats à adhésion obligatoire ; et 150 000 assurés en garantie complémentaire par contrats d’assurance-vie.

Exemple de contrat à adhésion obligatoire : AXA
Dans ce cas, les cordonniers ne sont pas les plus mal chaussés… En effet, le groupe AXA France, leader sur le marché des assurances, vient d’annoncer qu’il a signé un accord avec 4 organisations syndicales pour garantir un contrat d’assurance-dépendance à l’ensemble de ses salariés. Ce contrat à adhésion obligatoire au 1er juillet 2009 assure la prise en charge d’une dépendance totale de l’assuré par le versement d’une rente viagère et des prestations d’assistance minimales. AXA prévoit aussi un « contrat relais viager », pour les salariés quittant la société mais qui souhaitent bénéficier de cette garantie, ainsi qu’un contrat d’assurance complémentaire facultatif aux prestations personnalisées.

Alzheimer, une approche innovante de la prise en charge des malades

Mardi 24 novembre 2009

Lors des troisièmes assises régionales de la maladie d’Alzheimer, le conseil général du Tarn a présenté son approche originale de la prise en charge des patients.

Alzheimer, une approche innovante de la prise en charge des malades - Source de l'image:http://ns27721.ovh.netLes assises régionales du Tarn sur la maladie d’Alzheimer ont été l’occasion de rassembler 345 personnes de tous bords concernés par cette pathologie. Médecin, infirmiers, patients ou aidants sont venus débattre des défis occasionnés par l’augmentation constante des malades d’Alzheimer. A cette occasion, Corinne Fresco, responsable du service médico-social « personnes âgées » au sein du conseil général, a présenté la nouvelle approche mise en place par le département. Le Tarn a, en effet, décidé d’expérimenter une méthode originale permettant d’évaluer la souffrance de l’aidant. Le but de cette stratégie est d’élaborer des plans d’aide personnalisés pour chaque personne atteinte de la maladie d’Alzheimer en tenant compte des particularités de chaque cas. L’ensemble des mesures prises par le département devrait permettre d’accompagner et de guider au quotidien les familles touchées par la maladie d’Alzheimer.

Les Français se déclarent en meilleure santé une fois à la retraite

Lundi 23 novembre 2009

Une étude récemment réalisée par l’INSERM en association avec des scientifiques de plusieurs pays européens a permis de mettre en avant un lien entre l’âge de départ à la retraite et l’état de santé.

Les Français se déclarent en meilleure santé une fois à la retraite - Source de l'image: http://www.linternaute.com

La retraite c’est la santé !
Les chercheurs de l’INSERM ont récemment publié les résultats d’une étude qui a suivi 14 000 personnes pendant 14 années, sept années avant leur départ à la retraite et sept années après. Le thème de la recherche portait sur l’évolution de leur état de santé. Les scientifiques à l’origine de cette étude ont, avant tout, tenu à souligner que l’état de santé perçu par une personne est souvent proche de sa véritable condition physique.
Les résultats des questionnaires ont permis de conclure que plus les personnes avançaient vers l’âge de la retraite, plus elles se sentaient en mauvaise santé. A contrario, pour certains, le passage à la retraite a souvent été synonyme d’un mieux-être et d’une meilleure perception de leur condition physique. En moyenne, les personnes interrogées dans le cadre de l’étude ont déclaré avoir retrouvé, en devenant retraité,  un niveau de santé équivalent à celui qu’ils avaient huit à dix ans avant d’avoir cessé leur activité.

Une thérapie génique pour guérir la Maladie de Parkinson ?

Mardi 17 novembre 2009

Des chercheurs français ont mis au point une trithérapie génique pour traiter la maladie de Parkinson dont les résultats semblent prometteurs. Tous les sujets traités lors de l’étude ont montré une amélioration de leurs facultés motrices.

Une thérapie génique pour guérir la Maladie de Parkinson ? - Source de l'image: http://francais.mcgill.caUne trithérapie génique expérimentée sur des macaques

La maladie de Parkinson est caractérisée par la destruction des cellules responsables de la fabrication de dopamine. Le manque de dopamine cause chez le malade une série de symptômes tels que raideur des muscles et tremblements. Les chercheurs Stéphane Palfi et Béchir Jarraya, neurochirurgiens à l’hôpital Henri-Mondor de Créteil et membres du MIRCen de Fontenay-aux-Roses (Molecular Imaging Research Center, CEA/CNRS), ont publié cette semaine dans le « Science Translational Medicine » les résultats d’une étude portant sur une thérapie génique pour lutter contre la maladie de Parkinson. Leur technique a consisté à injecter un cocktail de trois gènes capables de fabriquer de la dopamine dans le cerveau de singes rendus parkinsoniens par l’injection d’une toxine. Les résultats de ce test ont été plus qu’encourageants. En effet, dans la période de quatre à six semaines qui a suivi l’injection de ces gènes, près de 80% des macaques traités ont montré une amélioration de leur motricité. Les effets observés suite à l’injection de ces gènes se sont avérés stables dans les 12 mois qui ont suivi l’expérience. Autre signe positif, ce traitement n’a pas généré d’effets secondaires contrairement aux médicaments actuellement prescrits contre les symptômes de la maladie de Parkinson.

Vers le lancement de tests sur l’homme
Un premier essai sur l’homme a été mené au CHU Henri Mondor sur quelques patients atteints d’une forme avancée de la maladie de Parkinson. Dans les mois qui ont suivi l’expérience, la motricité des malades s’est améliorée. Il semblerait, par ailleurs, que les personnes traitées aient montré, en général, une bonne tolérance au traitement.
Tous ces éléments devraient conduire, dans un avenir proche, à une phase d’essai clinique qui devrait d’abord être effectuée sur une douzaine de malades puis à plus grande échelle. Si la thérapie génique montre des résultats concluants, il se pourrait que de nouveaux traitements contre la maladie de parkinson voient le jour. Ces derniers pourraient comprendre un mélange de gènes permettant la création de dopamine et favorisant la protection des neurones.

Vieillir chez soi, un choix unanime des Français

Lundi 16 novembre 2009

Lors du dernier baromètre santé publié par Europ’Assistance, de nombreux français ont exprimé leur souhait de vieillir chez eux. Pour beaucoup, l’Etat doit faire un maximum pour les y aider.

Vieillir chez soi, un choix unanime des Français - Source de l'image: http://www.clubsemeuse.comLes Français plébiscitent le maintien à domicile

Les résultats du dernier baromètre santé Europ’Assistance sont sans équivoque. Les Français sont globalement insatisfaits du système de prise en charge par l’Etat de la vieillesse et de la perte d’autonomie. En parallèle, ils se prononcent clairement en faveur de mesures qui leur permettraient de vieillir chez eux plutôt qu’en institution. Près de 80% de la population interrogée pense que l’Etat devrait participer activement au financement du maintien et de l’aide à domicile.

Une perception négative de la prise en charge du vieillissement
De manière générale, les Français ont une perception négative des dispositifs actuels de prise en charge du vieillissement. 49% des personnes interrogées qualifient ces dispositifs de « moyens » et 17% les qualifient de « mauvais ». En parallèle, 72% des Français interrogés pensent que l’aide aux personnes âgées est insuffisante.

Le financement des personnes âgées en question

Lorsqu’on les interroge sur le financement potentiel du maintien à domicile, les Français montrent un certain pragmatisme. Ils sont seulement 27% à estimer que l’Etat devrait prendre en charge l’intégralité des frais liés au vieillissement. Ils étaient 33% en 2007 à exprimer cette opinion. Près des deux tiers de la population se montre favorable à un financement mixte dont une partie serait prise en charge par l’Etat. Le complément serait assuré par la souscription à une assurance complémentaire obligatoire financée par les familles.

Détecter les signes précoces de la maladie d’Alzheimer

Mardi 10 novembre 2009

Une équipe de chercheurs de l’université du Kansas a lancé une étude afin de déterminer des indices qui permettraient de détecter précocement la maladie d’Alzheimer. Ils ont constaté que les signes avant coureur n’étaient pas ceux que l’on croyait.

Détecter les signes précoces de la maladie d’Alzheimer - Source de l'image: http://www.innovationlejournal.frDes signes de la maladie d’Alzheimer décelables des années avant le diagnostic

Le Dr David Johnson et ses collègues de l’université du Kansas se sont penchés sur les signes précurseurs de la maladie d’Alzheimer. Actuellement, les premiers symptômes qui retiennent l’attention du secteur médical sont principalement les amnésies. Or, celles-ci apparaissent lorsque la maladie est déjà déclarée de manière avérée.
Le Docteur Johnson a donc mené une étude qui a permis de mettre en avant d’autres indicateurs qui pourraient être décelé des années avant que n’apparaissent les symptômes menant habituellement à diagnostiquer un Alzheimer.
Leur étude a porté sur 444 personnes dont 134 ont été atteintes de démence. Les résultats des tests effectués sur le groupe observé ont permis de déterminer que les capacités d’orientation commençaient à décliner, en général, trois ans avant la pose d’un diagnostic définitif. Toujours selon les résultats de l’étude, d’autres difficultés deviennent palpables dans les deux ans qui précèdent le diagnostic. En définitive, la difficulté à se repérer sur une carte ou à effectuer un casse tête pourraient être considéré comme les premiers véritables éléments avant coureur de la maladie. Ces signes apparaîtraient en général entre trois et quatre ans avant l’apparition des premiers troubles de la mémoire.

Diagnostiquer toujours plus tôt
Déterminer les premiers signes de la maladie d’Alzheimer est un défi constant pour la médecine. Les traitements actuellement disponibles ont, en effet, tendance à donner de meilleurs résultats lorsque les patients sont traités le plus tôt possible.
Par ailleurs, selon le professeur Jean François Dartigues, neurologue au CHU de Bordeaux, un diagnostic précoce permettrait de mettre en place une thérapie de compensation basée sur la préservation des neurones non atteints par la maladie.
De nombreux médecins laissent actuellement entendre que les progrès dans la connaissance de la maladie et les nouvelles technologies d’imagerie médicale devraient permettre de diagnostiquer des cas d’Alzheimer quatre ans avant l’annonce d’un diagnostic basé sur les symptômes les plus évidents de la maladie.
Certains neurologues ont même suggéré que certains pré-symptômes, tels que des difficultés de concentration, apparaissaient entre six et douze ans avant que la maladie ne soit constatée.
La recherche sur les symptômes précoces de la maladie d’Alzheimer fait partie du plan national mis en place par le gouvernement en 2008.

L’IGAS dénonce les coûts élevés des maisons de retraite

Lundi 9 novembre 2009

L’Inspection Générale des Affaires Sociales (IGAS) a récemment publié un rapport qui met en parallèle le coût d’hébergement en maisons de retraite avec les revenus des personnes âgées. Le document souligne que les prix du logement en EHPAD atteint souvent plus du double des pensions perçues par les seniors.

  L’IGAS dénonce les coûts élevés des maisons de retraite - Source de l'image:http://ma-maison-retraite.comEntre 1 500 et 5 000 euros par mois, ce sont les prix constatés pour intégrer une maison de retraite en France. L’IGAS évalue aujourd’hui la moyenne du prix de l’hébergement dans un EHPAD autour de 2 200 euros par mois. Cette somme représente presque le double des revenus constatés d’un retraité. Le rapport rédigé par l’organisme souligne également que les tarifs pratiqués par les EHPAD ne correspondent pas forcément à des prestations luxueuses. Bien souvent, les personnes âgées doivent encore rajouter de leurs deniers pour bénéficier de services additionnels tels que la coiffure, la blanchisserie ou encore l’achat de produits de toilette. Cet état de fait pose la question du financement d’une entrée en maison de retraite. Devenir résident en EHPAD mène souvent les retraités à piocher dans leur patrimoine foncier ou leur épargne. Dans certains cas l’entourage du pensionnaire est financièrement mis à contribution pour combler la différence entre revenus et coûts d’hébergement.

Une augmentation de la demande d’aide sociale

Mardi 3 novembre 2009

Une enquête réalisée par l’UNCCAS – Union Nationale des Centres Communaux ou Intercommunaux d’Action Sociale – et publiée par la Gazette Santé Social, révèle une augmentation des demandes d’aide sociale. Cette augmentation serait le  résultat de l’impact de la crise économique.

Une augmentation de la demande d’aide sociale - Source de l'image:http://www.unaf.frLes CCAS et CIAS ont notamment fait état d’une augmentation des demandes d’aide sociale pour 75% d’entre eux. Cette augmentation est d’autant plus forte dans les villes de plus de 100 000 habitants.
Cette enquête reflète la situation précaire de foyers de plus en plus nombreux avec pour toile de fond la crise économique et de l’emploi. Les aides de première nécessité, telle que l’aide alimentaire, sont celles qui font l’objet d’une demande de plus en plus importante.
Les CCAS et CIAS ont également relayé le fait que le profil des demandeurs a évolué et que ces nouvelles demandes d’aide émanent principalement de personnes n’ayant à ce jour jamais fait appel à l’aide sociale montrant une précarisation de la situation de certaines franges de la population française.

« Mémé m’a oublié », le regard de l’enfant sur la maladie d’Alzheimer

Lundi 2 novembre 2009

« Mémé m’a oublié », le regard de l’enfant sur la maladie d’Alzheimer - Source de l'image: http://www.senioractu.com« Mémé m’a oublié » est un petit livre de 16 pages qui aborde le thème de la maladie d’Alzheimer vue par les yeux d’une petite fille. Tous les dimanches, elle se rend avec toute sa famille chez sa grand-mère. Une mamie qui l’amuse puisqu’elle lui raconte toutes les bêtises que faisait son papa quand il était petit mais qui suscite l’inquiétude de ses parents car elle est désormais atteinte de la maladie de l’oubli.
Un texte à la fois simple, attendrissant et émouvant qui permet aux enfants d’appréhender le thème de la maladie d’Alzheimer sans pour autant sombrer dans le drame. Un livre à conseiller à toutes les personnes qui sont concernées de près ou de loin par cette maladie. Bien que présentés sous un format de livre pour enfants de moins de 30 pages, la lecture de cet ouvrage intéressera toutes les générations. Ils pourront également faire l’objet de discussions entre parents, enfants et ainés.

Mémé m’a oubliée d’Amélie Jalliet
Illustrations : Sylvie Faur
16 pages
Prix : 7 euros