Archive pour août 2009

Le marché de l’assurance dépendance est ouvert

Lundi 31 août 2009

Pour faire face aux conséquences prévisibles du vieillissement de la population, les compagnies d’assurance n’ont pas attendu pour peaufiner leurs polices de prise en charge du risque dépendance, celui même qui est actuellement en plein débat au gouvernement.

Le marché de l’assurance dépendance est ouvert - Source de l'image:www.agefi.fr Dépendance : les assurances sont prêtes !
Les compagnies d’assurance préparent déjà 2010, dans l’attente de la création du “cinquième risque” de protection sociale annoncé par le gouvernement. En effet, d’après les derniers débats sur le sujet, l’Etat ne semble pas renoncer à son projet de partenariat avec les assurances privées pour couvrir la prise en charge de la dépendance, qui s’annonce dors et déjà fort coûteuse. Les assurances sont donc prêtes à offrir leurs services : « Nous avons aujourd’hui la capacité de coordonner des services complets de maintien à domicile. Nous menons aussi des expériences pour aider les personnes du très grand âge », assure Nicolas Gusdorf, le président du Syndicat national des sociétés d’assistance (SNSA). Selon lui, le partenariat public-privé est primordial, vu l’enjeu « économique et social ».

Le développement des services d’assistance
Parallèlement, les organismes d’aide et de maintien à domicile sont aussi de plus en plus sollicités. La tendance au maintien à domicile a permis à ce secteur d’enregistrer une année de forte croissance : l’activité a progressé de 11 % en France (avec 1,6 milliard d’euros de chiffre d’affaire), et de 10 % à l’international (4,55 milliards d’euros). L’aide au transport (services d’accompagnement, transports) représente la plus grosse part du marché, suivi de l’ensemble des services à domicile (aide en tout genre, assistance médicale). La crise économique ayant entrainé une baisse du pouvoir d’achat des particuliers et des personnes âgées, il est vrai que le nombre d’heures de travail du personnel aidant à domicile a baissé. Cependant, les besoins en la matière sont en croissance structurelle et la demande va continuer à être importante dans ce secteur.

Polémique sur l’instauration d’une 2ème journée de Solidarité

Mardi 25 août 2009

L’ancien ministre de la Santé et des Solidarités, Philippe Bas, propose une seconde journée de solidarité pour financer l’instauration du « cinquième risque » lié à la dépendance. Constats et réactions.

Polémique sur l’instauration d’une 2ème journée de Solidarité - Source de l'image : http://www.senioractu.com Pourquoi instaurer une 2ème Journée de la Solidarité ?

Alors que la création de la 1ère journée de solidarité avait soulevé bien des remous en 2004, au point qu’elle fait encore parler d’elle, voici que l’ancien ministre de la Santé et des Solidarités, Philippe Bas, plaide pour l’instauration d’un second jour férié travaillé. L’objectif ? Financer la prise en charge de la dépendance des personnes âgées qui s’élève chaque année à presque 20 milliards d’euros ! Rappelons que la Journée de la Solidarité a déjà rapporté depuis sa création quelques 10 milliards d’euros en 5 ans, ce qui n’est donc « pas suffisant ». De plus, l’ancien ministre précise : « Les prix [des maisons de retraite] n’ont cessé d’augmenter et avoisinent désormais 1.800 euros par mois. Avec une retraite moyenne de 1.200 euros, les personnes âgées ne peuvent suivre sans que toutes leurs économies y passent. Beaucoup sont contraintes à faire appel à leurs enfants ou à l’aide sociale. Le devoir de notre société est de leur épargner cette ultime souffrance morale du grand âge »…

La solidarité, oui, mais pas pour tous

En effet, selon Philippe Bas, il s’agirait d’instaurer une seconde journée de la solidarité pour les salariés du « pays des 35 heures » seulement, car les autres – artisans, commerçants, agriculteurs et professionnels libéraux -  « travaillent déjà plus de 50 heures par semaine ». Solidarité, oui, mais pas pour tous… Selon lui, « il vaut mieux financer la solidarité par le travail, qui enrichit la France, que par l’impôt, qui l’appauvrit». Donc, ne pas augmenter la CSG, ni recourir à un nouvel impôt, ni créer une TVA sociale. Et de poursuivre : « Saurons-nous surmonter nos égoïsmes pour donner à nos anciens et aux personnes handicapées un peu de ce temps libre dont nous disposons à profusion ? » (cf. vacances et RTT). Les réactions ne se sont pas faites attendre !

« Ce n’est pas une bonne chose »

Comme Marisol Touraine, secrétaire nationale du PS en charge de la santé et de la Sécurité sociale, nombreux sont ceux qui s’opposent à l’instauration d’une seconde journée de solidarité. Ce n’est pas l’objectif qui dérange, mais plutôt la méthode… « Il est préoccupant que la solidarité ne concerne que les gens qui travaillent. L’assurance maladie est bien financée par tout le monde » ! D’autant plus en période de crise, où les temps sont durs… D’autre part, la grande interrogation concerne l’utilisation des fonds déjà récoltés, le Synerpa (principal syndicat des maisons de retraite) ayant indiqué que l’argent n’allait pas là où il devait aller… Le public s’interroge. Et de conclure : « Qu’il faille faire appel à la solidarité collective, oui, c’est évident. Mais qu’il faille reproduire la journée de solidarité, restreinte dans son périmètre et limitée dans ses résultats, ne me paraît pas une bonne chose ».

Alzheimer: les pays de l’UE doivent unir leurs efforts !

Lundi 24 août 2009

En Europe, plus de 7,3 millions de personnes sont atteintes de la maladie d’Alzheimer. Selon les prévisions, ce chiffre devrait doubler d’ici à 20 ans. Face à ce constat loin d’être optimiste, la Commission européenne de Bruxelles a fait savoir qu’il y avait urgence à mobiliser les efforts pour accélérer la recherche contre la maladie, et ainsi tenter d’endiguer le fléau…

Alzheimer: les pays de l'UE doivent unir leurs efforts ! - Source de l'image : http://www.julienc.euAlzheimer : accélérer la recherche
A Bruxelles, la Commission européenne s’est donc exprimée fermement sur la nécessité des Etats de l’UE « d’unir leurs ressources et leurs investissements » en matière de recherche contre la maladie d’Alzheimer, « au lieu de le faire séparément » ! Aujourd’hui, il n’existe pas de traitement efficace pour déceler ou soigner cette maladie. C’est pourquoi il y a urgence à mobiliser l’ensemble des moyens pour permettre d’accélérer la recherche, « véritable pilier contre la maladie » aux dires du commissaire chargé de la Science et de la Recherche, Janez Potocnik.

Unir les efforts en matière de recherche
Aujourd’hui, il existe de nombreux axes de recherche nationaux : le Plan Alzheimer français, les plans de lutte anglais, irlandais allemand ou italien sont des exemples encouragés par la Commission européenne. Cependant, force est de constater que les efforts sont encore éparpillés. « 85% des dépenses publiques consacrées à la recherche ne font pas l’objet d’une coordination à l’échelle européenne », insiste Janez Potocnik. « Nous invitons donc les Etats à s’engager pour une approche pragmatique de la mise en commun des ressources et des investissements dans la recherche afin de mieux lutter contre la maladie ».

La prise en charge Alzheimer

La maladie d’Alzheimer ne concerne pas seulement les malades. « La maladie concerne également leur entourage. Pour un patient, ce sont trois autres personnes qui doivent assumer la prise en charge », précise la commissaire européenne à la Santé, Androulla Vassiliou. De plus, le coût financier de la prise en charge de la maladie d’Alzheimer représentait 130 milliards d’euros pour les Etats de l’UE en 2005, soit presque 21.000 euros par patient ! On comprend alors encore mieux la mobilisation…

Dépendance et 5ème risque : l’inquiétude des associations

Mardi 18 août 2009

Devant le retard pris par le gouvernement sur la mis en place du 5ème risque-dépendance de protection sociale, 16 organisations de professionnels, de représentants des personnes âgées et de leurs familles demandent officiellement aux pouvoirs publics un « débat national » sur l’aide à l’autonomie afin d’accélérer le mouvement.

Dépendance et 5ème risque : l’inquiétude des associations - Source de l'image: www.insee.frDépendance : pour un débat national
Plusieurs organisations proches des personnes âgées se disent inquiètes face au « retard pris par le gouvernement sur la mise en place d’un cinquième risque de protection sociale » concernant les personnes âgées dépendantes. En effet, le débat au Sénat avait été repoussé à la rentrée 2009, mais les choses ne semblent pas avancer. C’est pourquoi un communiqué de presse rassemblant plusieurs organismes dont France Alzheimer, AD-PA, la Fédération Hospitalière de France ou la Mutualité Française demande « la tenue d’un débat public national sur ses conditions et son financement pour faire face aux besoins grandissants de la population ».

Les revendications de la mobilisation
Les organismes participants veulent attirer l’attention du gouvernement sur « le manque de moyens consacrés à l’accompagnement des personnes âgées dans notre pays, tant à domicile qu’en établissement, et sur les coûts de plus en plus élevés pour les personnes âgées et les familles ». Devant cette « véritable question de société », ils revendiquent « la mise en place d’un cinquième risque de protection sociale, fondé essentiellement sur la solidarité nationale ».

Rencontrer le gouvernement
Afin de mettre en place ce débat public, les signataires du communiqué se disent « prêts à rencontrer rapidement » le ministre du Travail, Xavier Darcos, la secrétaire d’Etat chargée de la famille et de la solidarité, Nadine Morano et Nora Berra, secrétaire d’État chargée des aînés. Cette dernière avait précisé début juillet que « le dossier était sur la table ». Et d’ajouter évasivement : « C’est un chantier en cours, il y a encore des discussions à avoir, des réflexions à mener »…

APA et chèques emploi-service

Lundi 17 août 2009

Depuis le mois de juin, certains bénéficiaires de prestations sociales peuvent se voir attribuer des Chèques Emploi-Service Universels (CESU) d’une valeur de 200 euros. Les bénéficiaires de l’APA en font partie.

APA et chèques emploi-service200 euros d’aide versée en chèques emploi-service

Conformément au plan de relance économique en faveur des personnes fragilisées, certaines catégories de personnes peuvent bénéficier, dès ce mois de juin, d’une aide exceptionnelle de 200 euros versée sous la forme de chèques emploi-service universels (CESU), préfinancés en totalité par l’Etat.

Les bénéficiaires sont : les personnes percevant l’allocation personnalisée d’autonomie (APA), celles qui touchent le complément de libre choix du mode de garde (CMG) ou celles qui perçoivent l’allocation d’éducation de l’enfant handicapé (AEEH). En tout, ces chèques pourraient concerner 1,5 million de foyers !

Le carnet de CESU est distribué directement par la Poste aux personnes concernées. Si elles ne l’ont pas reçu, les personnes qui estiment présenter les conditions pour en bénéficier peuvent adresser une demande auprès des services sociaux compétents jusqu’au 30 septembre.

Qu’est ce qu’un chèque emploi-service ?
Comme un bon d’achat de service à la personne, le chèque emploi-service est destiné à rémunérer des aides à domicile, et à faciliter ainsi le quotidien de milliers de familles : garde d’enfants, cours de soutien scolaire, tâches ménagères, jardinage, assistance informatique ou administrative… Les Chèques emploi-services ainsi distribués peuvent être utilisés jusqu’au 31 janvier 2010.

A SAVOIR :
Le guide « Comment utiliser vos 200 euros de CESU », élaboré par l’ANSP (Agence Nationale des Services à la Personne) est disponible sur le site http://www.msa49.fr

Pour toute question complémentaire, contactez le 32.11 du lundi au samedi de 7h30 à 21h.

Lancement du label « Bien vieillir - Vivre ensemble »

Mardi 11 août 2009

Le ministre de la Santé et des Sports, Roselyne Bachelot et la nouvelle Secrétaire d’Etat chargée des Aînés, Nora Berra, viennent de lancer officiellement le label « Bien vieillir - Vivre ensemble », label qui s’inscrit dans le cadre du Plan du même nom pour 2009. Initiative.

Lancement du label « Bien vieillir - Vivre ensemble » - Source de l'image:http://www.travail-solidarite.gouv.frLe Plan national « Bien vieillir – Vivre ensemble »

D’ici 2030, 3 personnes sur 5 vivront dans les villes et 28 % de la population française sera âgée de plus de 65 ans. Consciente de l’enjeu économique et social que représente le vieillissement de sa population, la France s’apprête à faire face à une profonde transformation de la structure de sa population, ainsi qu’à une inévitable prise en charge des plus âgés. Devant ce nouveau défi, il vaut mieux prévoir le « meilleur avenir possible pour un vieillissement réussi », précise Nora Berra. C’est dans cette optique que le Plan national “Bien vieillir-Vivre ensemble” a été initié pour valoriser les initiatives relations solidaires et collectives en direction des personnes âgées.

Une meilleure qualité de vie pour les seniors

“Vivre pleinement un âge dense et riche, une nouvelle étape de la vie, dans les meilleures conditions physiques et psychologiques, voilà un projet qui devrait devenir une réalité pour tous et pour lequel nous devons nous mobiliser”, a déclaré Roselyne Bachelot. Dans le même sens, Nora Berra insiste sur la mobilisation de tous : « Le label participera à cette volonté d’anticiper les évolutions de demain pour assurer à nos aînés la meilleure qualité de vie possible dans les villes. C’est à nous tous, au Gouvernement, aux élus, aux associations, aux spécialistes, aux organismes internationaux, de répondre au défi du vieillissement démographique ».

Le label Bien Vieillir en action :

Le Plan Bien Vieillir – Vivre ensemble a donc pour objectif d’encourager les communes à s’équiper de structures et de programmes d’action destinés à faciliter le quotidien des seniors tout en leur assurant une meilleure qualité de vie dans les villes. Le label “Bien vieillir-Vivre ensemble » appelle les communes à se mobiliser sur 5 ans. Un plan d’action établi avec les élus municipaux définira les objectifs à atteindre, en coordonnant les différents services de la commune : audit des besoins, comité de pilotage, évaluation et suivi des actions… dans tous les domaines concernant les seniors (transports, habitat, urbanisme, prestations de service, lien social…). Toutes les communes sont invitées à se mobiliser.

Renseignements et candidatures :

http://www.travail-solidarite.gouv.fr/actualite-presse/communiques/lancement-du-label-bien-vieillir-vivre-ensemble.html

Des maisons de retraite pour homosexuels

Lundi 10 août 2009

Amsterdam, Berlin et maintenant Montréal se sont dotées de maisons de retraites destinées à accueillir exclusivement des personnes âgées homosexuelles. Zoom sur ce nouveau phénomène d’adaptation.

Des maisons de retraite pour homosexuels - Source de l'image:http://bonnenouvelle.blog.lemonde.frL’adaptation des maisons de retraite
L’inéluctable vieillissement de la population dans les pays développés et l’avancée en âge des baby-boomers causent bien sûr une augmentation du nombre des personnes âgées de tout horizon. Dans un souci constant de s’adapter aux besoins de leur clientèle retraitée, certaines maisons de retraite se spécialisent. Ainsi, des maisons de retraite spécialement créées pour les seniors homosexuels autonomes ou semi-autonomes voient le jour sous le nom « maison urbaine ». Un concept qui devrait se développer dans un proche avenir…

Le mal-être des résidents homosexuels en maison de retraite

A l’exemple de Mr E, 85 ans, Chicago, nombres de retraités homosexuels américains vivant en institution « se sentent évités et décalés », d’autant plus que les autres résidents octogénaires gardent les mentalités d’un temps où l’homosexualité était taboue. Se sentant comme une personne en infraction, honteuse, ce résident au passé tumultueux mange aujourd’hui seul à sa table et beaucoup l’évitent. Sa vie sociale et ses activités sont de fait restreintes, accentuant, à chaque jour qui passe, son sentiment de solitude…

Une maison de retraite « gai » à Montréal
Afin d’éviter cette solitude, «  de poursuivre la vie dans leur communauté, en paix et dans la quiétude », le concept de Maison Urbaine créé au Canada par le promoteur André Saindon a pour objectif de créer un lieu de vie où les gais à la retraite peuvent « se sentir à l’aise, dans un environnement convivial et moderne ». La Maison urbaine de Montréal propose des chambres simples ou doubles, l’assistance d’un personnel expérimenté et des équipements modernes : salon communautaire avec foyer, jardin aménagé dans une cour intérieure, salle de cinéma, bibliothèque avec Internet et même une salle de sports avec sauna… Ainsi, les maisons de retraites « gais » viendraient répondre au souhait de cette clientèle particulière, parfois victime de discriminations, voire d’homophobie : vivre dans un environnement paisible, quel que soit leur âge.

Alzheimer: une maladie infectieuse ?

Mardi 4 août 2009

Dans la série des mystères qui entourent encore la maladie d’Alzheimer, laquelle se propage comme une véritable épidémie, voici qu’une nouvelle étude émet l’hypothèse qu’elle pourrait se transmettre comme une pathologie infectieuse ! Des conclusions scientifiques pour le moins inquiétantes…

Alzheimer : une maladie infectieuse ? - Source de l'image:http://www.expasy.chAlzheimer : une nouvelle étude européenne

Une équipe de recherche européenne basée à Bâle en Suisse, et dirigée par le Professeur Markus Tolnay, a mené des travaux expérimentaux concernant la maladie d’Alzheimer chez la souris. Les conclusions de cette nouvelle hypothèse ont été publiées le 7 juin sur le site de la revue «Nature Cell Biology».

L’expérimentation

La maladie d’Alzheimer est une dégénérescence progressive des neurones cérébraux, qui commence par altérer la mémoire. Le cerveau malade présente deux types de lésions : le développement de « plaques de peptides bêta-amyloïdes » entre les neurones, et la formation interne d’agrégations de protéines “Tau” anormales. D’après l’expérimentation, l’injection de cette protéine Tau dans le cerveau de souris saines entraîne la prolifération de lésions caractéristiques de la maladie d’Alzheimer ! Ainsi, quelques protéines Tau infectant l’intérieur des neurones se propageraient peu à peu dans tout le cortex cérébral après les avoir tué, rendant en cela cette maladie « infectieuse ».

De nouvelles pistes anti-Alzheimer

Cette nouvelle expérimentation vient donc révéler le rôle important et les conséquences graves produites par la protéine Tau dans la progression de la maladie d’Alzheimer. « Cela implique que le suivi de la protéine Tau dans le liquide céphalo-rachidien (dans lequel baignent le cerveau et la moelle épinière) pourrait aider au diagnostic de la maladie. Les espèces toxiques de la protéine pourraient également constituer des cibles thérapeutiques pour une immunothérapie », estime Luc Buée, directeur au CNRS de Lille. Il s’agit donc là de pistes nouvelles pour élucider l’origine de la maladie d’Alzheimer… A suivre !

Revalorisation progressive de l’ASPA

Lundi 3 août 2009

L’Allocation de Solidarité aux Personnes Âgées (ASPA), plus connu sous sa précédente dénomination de « minimum vieillesse », est une garantie de ressources pour les personnes âgées de plus de 60 ans sans pension-retraite ou ayant trop peu cotisé pour bénéficier d’une retraite suffisante. Cette allocation va être revalorisée progressivement entre 2010 et 2012.

Revalorisation progressive de l'aspa - Source de l'image:http://www.malakoffmederic.comUne mesure progressive
Le « minimum vieillesse » est actuellement de 677 euros par mois, depuis le 1er avril 2009. Un décret du 28 avril 2009 prévoit une revalorisation supplémentaire progressive: son montant devrait atteindre 777 euros par mois d’ici 2012. En 2010, le montant sera porté à 708 euros, à 742 euros en 2011, puis à 777 euros en 2012. Cette revalorisation correspond notamment à la promesse de Nicolas Sarkozy de revaloriser cette allocation de 25% par rapport à 2007 (le montant était alors de 621 euros mensuels).

Vers une exclusion des couples ?
A noter que cette réévaluation du minimum vieillesse ne devait concerner exclusivement que les personnes âgées seules (selon l’article 50 du projet de Loi de financement de la Sécurité Sociale 2009). Finalement, après plusieurs contestations syndicales, elle s’applique aussi lorsqu’un seul membre dans le couple en bénéficie, soit à plus de 100 000 français supplémentaires. Par contre, lorsque les deux personnes du couple la perçoivent, l’allocation reste inchangée : environ 1.130 euros par mois.