Catégorie ‘A la une des personnes âgées’

Journée internationale des Personnes Agées

Mardi 6 octobre 2009

Organisé sous l’initiative des Nations Unies, la journée internationale des personnes âgées, organisée le 1er Octobre 2009, a donné lieu à de nombreux événements et réflexions sur la condition des seniors.

Des « fleurs de la fraternité » pour les personnes âgées
Faisant suite au plan d’action de Vienne sur le vieillissement de la population, la journée internationale des personnes âgées a pour objectif de sensibiliser les nations et l’opinion à la condition des seniors.
Cette journée qui s’accompagne d’une véritable réflexion sur le vieillissement de la population donne également l’occasion aux organismes français de rappeler qu’il faut rompre l’isolement des personnes âgées.

Aussi, l’association des petits frères des pauvres a organisé cette année à l’occasion de la journée internationale des personnes âgées, l’opération « les fleurs de la fraternité ».
L’objectif de l’opération est simple : sensibiliser au maximum la population sur les conditions de vie des personnes âgées. Ainsi, ce sont des centaines de bénévoles qui se sont retrouvés sur les marchés des principales villes françaises. Ils ont distribué des fleurs à toute personne s’engageant à en apporter à une personne qui souffre de la solitude ou de la pauvreté la poussant ainsi à passer un peu de temps avec elle mais aussi à prendre conscience du fait que l’isolement des personnes âgées est souvent au coin de leur rue.

Une opération pour prendre conscience
L’action des « Fleurs de la fraternité »  a également eu lieu dans tous les pays où les petits frères des pauvres sont présents comme le Canada, l’Espagne, l’Irlande ou encore les Etats-Unis. Cette opération permet notament de rappeler que si l’espérance de vie augmente partout dans le monde, les personnes âgées bénéficient de conditions inégales et sont encore trop nombreuses à être isolée ou à vivre en dessous du seuil de pauvreté. Parmi la population des personnes âgées, elles sont 600 000 à bénéficier de l’ASPA (Allocation de Solidarité aux Personnes âgées) qui représente le revenu minimal pour cette tranche d’âge. On estime que le nombre de personnes âgées vivant en-deça du seuil de pauvreté devrait atteindre le million dans un an.

Grâce à cette opération, les petits frères des pauvres souhaitent également rappeler leurs actions quotidiennes au service des exclus  et des personnes âgées en particulier grâce à leur 7,600 bénévoles et 480 membres permanents.

Le suicide, fléau des personnes âgées

Lundi 28 septembre 2009

C’est l’Association Internationale pour la Prévention du Suicide (AIPS) qui tire la sonnette d’alarme. Selon les statistiques, les personnes âgées seraient proportionnellement la population la plus sujette au suicide.

Le suicide, fléau des personnes âgées - Source de l'image: http://lesvieuxdanslesyeux.blogLes chiffres du suicide chez les personnes âgées parlent d’eux-mêmes
A l’occasion de la journée mondiale de la prévention du suicide, l’AIPS rappelle que ce sont les personnes âgées qui sont les plus concernées par le suicide en France.
Les chiffres de l’association sont éloquents. Alors que le taux moyen de suicide au niveau national se situe aux alentours de 17,1 suicides pour 100 000 habitants, ce taux est de 32 pour 100 000 chez les 75 à 84 ans et s’élève à 44 suicides pour 100 000 pour les personnes âgées de 85 à 94 ans. Pire encore, les plus de 95 ans se suicident, en moyenne 10 fois plus que le reste de la population.
Sur l’ensemble des suicides répertoriés en France, près d’un tiers concerne les plus de 65 ans. Ces actes de détresse ont lieu aussi bien à leur domicile qu’en maison de retraite. La France ne fait pas figure d’exception, mais est plutôt représentative d’une situation observée dans de nombreux pays développés.

Des causes multiples

Bien que les causes du suicide chez les personnes âgées ne soient pas toujours clairement identifiées, plusieurs paramètres peuvent être à l’origine de ce phénomène. Le Dr Moulias, gériatre à l’hôpital Ambroise Paré de Boulogne Billancourt en région parisienne, explique notamment que les personnes âgées dont les capacités physiques ont tendance à décliner se sentent souvent isolées et dans des états dépressifs avancés souvent non diagnostiqués. Elle ajoute que de nombreux seniors agissent ainsi afin de montrer leur détresse face à une société de plus en plus en méprisante envers les inactifs. Le suicide leur apparaît comme la seule solution envisageable.

Un véritable indicateur de la détresse des personnes âgées

Le Dr Moulias rappelle également que le suicide ne doit pas être perçu comme un appel à l’aide de la part des personnes âgées. Il est issu d’une véritable volonté de commettre l’irréparable. Les statistiques du nombre de tentatives de suicide pour un suicide sont assez représentatives de cette réalité. Alors que le nombre de tentatives de suicide pour un suicide se situe, pour la moyenne nationale, autour de 22 pour un pour les hommes et de 120 pour un pour les femmes, chez les personnes âgées le nombre de tentatives est proche de une pour un suicide chez les hommes et de trois pour un suicide chez les femmes. La violence des actes suicidaires chez les personnes âgées est également un facteur d’inquiétude supplémentaire.
De nombreux professionnels de la gériatrie déplorent le fait que le suicide des personnes âgées soit souvent passé sous silence et militent pour un meilleur entourage psychologique.

Enquête : le sentiment de vieillissement

Mardi 22 septembre 2009

Selon une étude réalisée par l’Insee concernant la vie quotidienne et la santé des personnes âgées, il apparait que les femmes âgées sont plus sensibles à la perte de leurs capacités motrices que les hommes du même âge, alors que ces derniers remarquent essentiellement une perte de leurs fonctions sensorielles. Enquête.

Enquête : le sentiment de vieillissement - Source de l'image:http://album-photo.geo.frLe sentiment d’incapacité des femmes âgées
Selon l’étude Insee Première « Enquête vie quotidienne et santé : limitations dans les activités et sentiment de handicap ne vont pas forcément de pair », publiée le 13 août 2009, le sentiment d’incapacité motrice (difficulté à se déplacer…) est plus accentué chez les femmes que chez les hommes dès l’âge de 40 ans, et encore plus dès 60 ans. En effet, 5,2% des femmes estiment « être limitées dans leurs fonctions motrices » dès l’âge de 40 ans, contre seulement 3,8% des hommes. Cette différence s’accentue avec l’âge : après 60 ans, on note respectivement la proportion de 12,9% contre 9,7%.

Le sentiment d’incapacité des hommes âgés

Quant aux hommes, leur sentiment d’incapacité touche plus aux « fonctions sensorielles » (vue, ouïe, gout…). En effet, cette même étude fait remarquer que les hommes âgés de plus de 60 ans jugent être limités par leurs fonctions sensorielles, à 8,3% contre 6,8% des femmes. A noter qu’au-delà de 90 ans, les femmes éprouvent plus de limitations fonctionnelles globales (sensorielles et motrices) que les hommes.

Qu’en est-il des fonctions intellectuelles ?
Pour surprenant que cela puisse paraître, au regard du développement de la maladie d’Alzheimer par exemple, hommes et femmes âgés ne semblent pas souffrir de problèmes intellectuels ou psychiques particuliers. Selon la même enquête, « seuls 17,3% des hommes et 19,1% des femmes âgés de 80 à 89 ans ressentent des limitations pour ces fonctions ». Le sentiment de vieillissement reste donc pour la plupart essentiellement physique.

Source : enquête INSEE http://www.insee.fr/fr/ffc/ipweb/ip1254/ip1254.pdf

Un opéra rock sur la vieillesse pour Pete Townshend, guitariste des Who

Lundi 21 septembre 2009

Pete Townshend, guitariste de renommée international et membre célèbre du groupe the Who se lance actuellement dans l’écriture d’un opéra rock sur le thème de la vieillesse.Un opéra rock sur la vieillesse pour Pete Townshend, guitariste des Who - Source de l'image:http://www.music2com.fr

Celui qui chantait dans les années 70 « I hope I die before I get old », j’espère mourir avant de devenir vieux, tout juste âgé de 64 ans, souhaite proposer un spectacle dont les thèmes tourneront autour de la vieillesse, des relations intergénérationnelles, mais aussi de la mort. A noter que ce spectacle nommé « floss » est prévu pour 2011. Pete Townshend précise que le rock’n’roll est un style rageur qui se prête particulièrement à ce thème.
Toujours très actif, Pete Townshend participera également au nouvel album des Who qui devrait sortir en 2010 et qui comportera certaines chansons de « Floss ». Cet album saura sans nul doute combler les fans du groupe dont le dernier album date de 2006.

La Chine : trop de personnes âgées et peu d’enfants !

Lundi 14 septembre 2009

En Chine, alors que l’espérance de vie progresse de jour en jour, la population des jeunes et des enfants ne croit pas assez vite pour pouvoir s’occuper des personnes âgées… Dans ce pays sans Sécurité Sociale, la famille doit s’organiser pour prendre en charge les aînés. Un vrai casse-tête chinois… qui semble avoir trouvé une solution.

430 millions de personnes âgées en Chine en 2050 !
Selon la tradition chinoise, les parents vieillissaient au domicile de leurs enfants. Ces enfants étaient donc le relais naturel de la prise en charge. Mais la vie moderne en a voulu autrement et les aînés se retrouvent souvent seuls arrivés à un âge avancé. En Chine, 150 millions de personnes (11% de la population) sont âgées de plus de 60 ans. En 2050, ce chiffre devrait atteindre 430 millions, soit 25% de la population. Les plus de 80 ans seraient 100 millions ! La politique radicale de « l’enfant unique » n’a bien sûr pas aidé la situation puisque le ratio travailleurs-retraités devrait être de 1,6 pour 1 en 2020.

La solution : encourager les naissances…
Pour pallier à ce déficit démographique et à toutes les conséquences sociales attendues, les habitantes de Shanghai seront donc autorisées à faire deux enfants au lieu d’un ! Ainsi, les familles seront préparées à la prise en charge des plus âgés. Face au vieillissement de la population, la Chine assouplit donc les règles de natalité. Cette décision est une première depuis 1970 et la mise en place de la politique de l’enfant unique. A Shanghai, plus du cinquième de la population a plus de 60 ans. A tel point que des employés municipaux distribuent à présent des prospectus pour encourager les naissances !

L’espoir démographique

Si la situation de la Chine reste critique, les spécialistes se disent pourtant optimistes face au redressement possible de la situation. En effet, nombreux sont ceux qui pensent que les Chinois n’attendaient que de pouvoir recommencer à procréer. Les recommandations du gouvernement auront donc de grandes chances d’être suivies ! Un récent sondage a d’ailleurs démontré que 2/3 des Chinoises aimeraient avoir deux enfants ou plus !

Intergénération: découvrez l’association « Grands-parrains et Petits-filleuls »

Lundi 7 septembre 2009

Mettre en relation des enfants sans grands-parents avec des personnes âgées sans petits-enfants… une idée toute simple qui fait son chemin à travers les familles de France grâce à l’action de l’association « Grands-parrains et Petits-Filleuls ». Découvrez cette initiative de cœur qui rapproche les générations :

-Source de l'image:http://grandsparrains.chez.com/Resserrer les liens intergénérationnels
« Petits-Filleuls cherchent papis et mamies de cœur ! » peut-on lire sur la page d’accueil du site de l’association. L’objectif est donc le rapprochement des générations : réunir des enfants en quête de l’affection de grands-parents et des retraités disponibles pour leur en donner. Si vous avez plus de 45 ans, que vous vivez seul ou en couple, et que vous pouvez accueillir de temps en temps des jeunes enfants, vous pouvez commencer l’aventure du grand-parrainage en remplissant le formulaire proposé sur le site.

Le grand-parrainage, c’est quoi ?
Pour l’association, il s’agit de faire plus que du bénévolat. Devenir grand-parrain, c’est participer au développement affectif de l’enfant, l’accompagner dans son épanouissement, créer des liens familiaux privilégiés, favoriser les échanges entre les générations, ou tout simplement partager des moments de découverte et de bonheur… Etre grand-parrain, c’est entrer dans un « monde de générosité », donner de son temps et de son affection à l’autre, briser la solitude.

Les partenaires de « Grands-Parrains »
L’association est relativement bien implantée sur le territoire français, avec des antennes et des correspondants locaux dans quasiment chaque région. L’association entretient également des relations étroites avec une dizaine de partenaires : collectivités locales, institutionnels (conseil général, mairies), entreprises et autres associations (accordages, UNAF…). Parce qu’à notre époque, la solidarité rend plus fort…

Pour plus de renseignements, visitez le site de l’association :
www.grandsparrains.chez.com

Polémique sur l’instauration d’une 2ème journée de Solidarité

Mardi 25 août 2009

L’ancien ministre de la Santé et des Solidarités, Philippe Bas, propose une seconde journée de solidarité pour financer l’instauration du « cinquième risque » lié à la dépendance. Constats et réactions.

Polémique sur l’instauration d’une 2ème journée de Solidarité - Source de l'image : http://www.senioractu.com Pourquoi instaurer une 2ème Journée de la Solidarité ?

Alors que la création de la 1ère journée de solidarité avait soulevé bien des remous en 2004, au point qu’elle fait encore parler d’elle, voici que l’ancien ministre de la Santé et des Solidarités, Philippe Bas, plaide pour l’instauration d’un second jour férié travaillé. L’objectif ? Financer la prise en charge de la dépendance des personnes âgées qui s’élève chaque année à presque 20 milliards d’euros ! Rappelons que la Journée de la Solidarité a déjà rapporté depuis sa création quelques 10 milliards d’euros en 5 ans, ce qui n’est donc « pas suffisant ». De plus, l’ancien ministre précise : « Les prix [des maisons de retraite] n’ont cessé d’augmenter et avoisinent désormais 1.800 euros par mois. Avec une retraite moyenne de 1.200 euros, les personnes âgées ne peuvent suivre sans que toutes leurs économies y passent. Beaucoup sont contraintes à faire appel à leurs enfants ou à l’aide sociale. Le devoir de notre société est de leur épargner cette ultime souffrance morale du grand âge »…

La solidarité, oui, mais pas pour tous

En effet, selon Philippe Bas, il s’agirait d’instaurer une seconde journée de la solidarité pour les salariés du « pays des 35 heures » seulement, car les autres – artisans, commerçants, agriculteurs et professionnels libéraux -  « travaillent déjà plus de 50 heures par semaine ». Solidarité, oui, mais pas pour tous… Selon lui, « il vaut mieux financer la solidarité par le travail, qui enrichit la France, que par l’impôt, qui l’appauvrit». Donc, ne pas augmenter la CSG, ni recourir à un nouvel impôt, ni créer une TVA sociale. Et de poursuivre : « Saurons-nous surmonter nos égoïsmes pour donner à nos anciens et aux personnes handicapées un peu de ce temps libre dont nous disposons à profusion ? » (cf. vacances et RTT). Les réactions ne se sont pas faites attendre !

« Ce n’est pas une bonne chose »

Comme Marisol Touraine, secrétaire nationale du PS en charge de la santé et de la Sécurité sociale, nombreux sont ceux qui s’opposent à l’instauration d’une seconde journée de solidarité. Ce n’est pas l’objectif qui dérange, mais plutôt la méthode… « Il est préoccupant que la solidarité ne concerne que les gens qui travaillent. L’assurance maladie est bien financée par tout le monde » ! D’autant plus en période de crise, où les temps sont durs… D’autre part, la grande interrogation concerne l’utilisation des fonds déjà récoltés, le Synerpa (principal syndicat des maisons de retraite) ayant indiqué que l’argent n’allait pas là où il devait aller… Le public s’interroge. Et de conclure : « Qu’il faille faire appel à la solidarité collective, oui, c’est évident. Mais qu’il faille reproduire la journée de solidarité, restreinte dans son périmètre et limitée dans ses résultats, ne me paraît pas une bonne chose ».

Dépendance et 5ème risque : l’inquiétude des associations

Mardi 18 août 2009

Devant le retard pris par le gouvernement sur la mis en place du 5ème risque-dépendance de protection sociale, 16 organisations de professionnels, de représentants des personnes âgées et de leurs familles demandent officiellement aux pouvoirs publics un « débat national » sur l’aide à l’autonomie afin d’accélérer le mouvement.

Dépendance et 5ème risque : l’inquiétude des associations - Source de l'image: www.insee.frDépendance : pour un débat national
Plusieurs organisations proches des personnes âgées se disent inquiètes face au « retard pris par le gouvernement sur la mise en place d’un cinquième risque de protection sociale » concernant les personnes âgées dépendantes. En effet, le débat au Sénat avait été repoussé à la rentrée 2009, mais les choses ne semblent pas avancer. C’est pourquoi un communiqué de presse rassemblant plusieurs organismes dont France Alzheimer, AD-PA, la Fédération Hospitalière de France ou la Mutualité Française demande « la tenue d’un débat public national sur ses conditions et son financement pour faire face aux besoins grandissants de la population ».

Les revendications de la mobilisation
Les organismes participants veulent attirer l’attention du gouvernement sur « le manque de moyens consacrés à l’accompagnement des personnes âgées dans notre pays, tant à domicile qu’en établissement, et sur les coûts de plus en plus élevés pour les personnes âgées et les familles ». Devant cette « véritable question de société », ils revendiquent « la mise en place d’un cinquième risque de protection sociale, fondé essentiellement sur la solidarité nationale ».

Rencontrer le gouvernement
Afin de mettre en place ce débat public, les signataires du communiqué se disent « prêts à rencontrer rapidement » le ministre du Travail, Xavier Darcos, la secrétaire d’Etat chargée de la famille et de la solidarité, Nadine Morano et Nora Berra, secrétaire d’État chargée des aînés. Cette dernière avait précisé début juillet que « le dossier était sur la table ». Et d’ajouter évasivement : « C’est un chantier en cours, il y a encore des discussions à avoir, des réflexions à mener »…

APA et chèques emploi-service

Lundi 17 août 2009

Depuis le mois de juin, certains bénéficiaires de prestations sociales peuvent se voir attribuer des Chèques Emploi-Service Universels (CESU) d’une valeur de 200 euros. Les bénéficiaires de l’APA en font partie.

APA et chèques emploi-service200 euros d’aide versée en chèques emploi-service

Conformément au plan de relance économique en faveur des personnes fragilisées, certaines catégories de personnes peuvent bénéficier, dès ce mois de juin, d’une aide exceptionnelle de 200 euros versée sous la forme de chèques emploi-service universels (CESU), préfinancés en totalité par l’Etat.

Les bénéficiaires sont : les personnes percevant l’allocation personnalisée d’autonomie (APA), celles qui touchent le complément de libre choix du mode de garde (CMG) ou celles qui perçoivent l’allocation d’éducation de l’enfant handicapé (AEEH). En tout, ces chèques pourraient concerner 1,5 million de foyers !

Le carnet de CESU est distribué directement par la Poste aux personnes concernées. Si elles ne l’ont pas reçu, les personnes qui estiment présenter les conditions pour en bénéficier peuvent adresser une demande auprès des services sociaux compétents jusqu’au 30 septembre.

Qu’est ce qu’un chèque emploi-service ?
Comme un bon d’achat de service à la personne, le chèque emploi-service est destiné à rémunérer des aides à domicile, et à faciliter ainsi le quotidien de milliers de familles : garde d’enfants, cours de soutien scolaire, tâches ménagères, jardinage, assistance informatique ou administrative… Les Chèques emploi-services ainsi distribués peuvent être utilisés jusqu’au 31 janvier 2010.

A SAVOIR :
Le guide « Comment utiliser vos 200 euros de CESU », élaboré par l’ANSP (Agence Nationale des Services à la Personne) est disponible sur le site http://www.msa49.fr

Pour toute question complémentaire, contactez le 32.11 du lundi au samedi de 7h30 à 21h.

Lancement du label « Bien vieillir - Vivre ensemble »

Mardi 11 août 2009

Le ministre de la Santé et des Sports, Roselyne Bachelot et la nouvelle Secrétaire d’Etat chargée des Aînés, Nora Berra, viennent de lancer officiellement le label « Bien vieillir - Vivre ensemble », label qui s’inscrit dans le cadre du Plan du même nom pour 2009. Initiative.

Lancement du label « Bien vieillir - Vivre ensemble » - Source de l'image:http://www.travail-solidarite.gouv.frLe Plan national « Bien vieillir – Vivre ensemble »

D’ici 2030, 3 personnes sur 5 vivront dans les villes et 28 % de la population française sera âgée de plus de 65 ans. Consciente de l’enjeu économique et social que représente le vieillissement de sa population, la France s’apprête à faire face à une profonde transformation de la structure de sa population, ainsi qu’à une inévitable prise en charge des plus âgés. Devant ce nouveau défi, il vaut mieux prévoir le « meilleur avenir possible pour un vieillissement réussi », précise Nora Berra. C’est dans cette optique que le Plan national “Bien vieillir-Vivre ensemble” a été initié pour valoriser les initiatives relations solidaires et collectives en direction des personnes âgées.

Une meilleure qualité de vie pour les seniors

“Vivre pleinement un âge dense et riche, une nouvelle étape de la vie, dans les meilleures conditions physiques et psychologiques, voilà un projet qui devrait devenir une réalité pour tous et pour lequel nous devons nous mobiliser”, a déclaré Roselyne Bachelot. Dans le même sens, Nora Berra insiste sur la mobilisation de tous : « Le label participera à cette volonté d’anticiper les évolutions de demain pour assurer à nos aînés la meilleure qualité de vie possible dans les villes. C’est à nous tous, au Gouvernement, aux élus, aux associations, aux spécialistes, aux organismes internationaux, de répondre au défi du vieillissement démographique ».

Le label Bien Vieillir en action :

Le Plan Bien Vieillir – Vivre ensemble a donc pour objectif d’encourager les communes à s’équiper de structures et de programmes d’action destinés à faciliter le quotidien des seniors tout en leur assurant une meilleure qualité de vie dans les villes. Le label “Bien vieillir-Vivre ensemble » appelle les communes à se mobiliser sur 5 ans. Un plan d’action établi avec les élus municipaux définira les objectifs à atteindre, en coordonnant les différents services de la commune : audit des besoins, comité de pilotage, évaluation et suivi des actions… dans tous les domaines concernant les seniors (transports, habitat, urbanisme, prestations de service, lien social…). Toutes les communes sont invitées à se mobiliser.

Renseignements et candidatures :

http://www.travail-solidarite.gouv.fr/actualite-presse/communiques/lancement-du-label-bien-vieillir-vivre-ensemble.html